Le coordinateur provisoire du FLN a rencontré ce samedi 12 janvier les sénateurs de son parti. Cette rencontre, organisée à l’hôtel Aurassi d’Alger intervient au lendemain de la fin du processus de renouvellement partiel du Sénat, avec la victoire, jeudi, du candidat du FLN à Tlemcen, ce qui porte le nombre de sièges remportés par le vieux parti à 32.
La sortie de Mouad Bouchareb était très attendue après le long silence dans lequel il s’est confiné lui et les chefs des autres partis de l’Alliance. Néanmoins, ceux qui avaient la candeur de s’attendre à quelque annonce en rapport avec la prochaine présidentielle sont restés sur leur faim.
De sa brève allocution devant les élus du parti, il en ressort à peu près ceci : c’est au président de la République de trancher et le rôle du FLN est de soutenir toute décision qu’il prendrait. « Nous devons être dans le même rang, derrière les décisions du président de la République. Nous devons soutenir ce programme entamé depuis de longues années et qui n’a apporté que bien et bonheur aux Algériens », estime Bouchareb.
Avant de s’en prendre à la « minorité » qui remet en cause les réalisations du président Bouteflika : « Beaucoup parlent de choses qu’ils ignorent, beaucoup ont le cœur plus dur que de la pierre et beaucoup sont ingrats envers les hommes, mais en réalité, ils sont minoritaires. »
Au coordinateur du FLN d’apporter alors de nouveaux éléments à son langage : l’ordre républicain et l’État démocratique. « Celui qui veut activer dans le cadre de l’ordre républicain, dans le cadre de l’édification de l’État républicain, dans le cadre de l’État démocratique, dans le cadre des principes et valeurs morales convenues, nous l’accompagnons et nous travaillons avec lui. Mais celui qui veut que l’Algérie prenne une autre direction, il nous trouvera sur son chemin, parce que l’Algérie dans toutes ces étapes, a besoins de tous ses enfants bienveillants et je suis persuadé que vous en faites partie », lance-t-il à l’adresse des sénateurs.
« La question nécessite des hommes forts, engagés et qui défendent l’orientation démocratique de l’État et qui sont pour la préservation de la stabilité et la défense de la préoccupation des citoyens, pour une vie meilleure pour les Algériens. Nous sommes tous obligés, et nous sommes tous d’accord, à marcher dans cette voie tracée par son excellence le président de la République, président du FLN », conclut Mouad Bouchareb.