Un père de famille s’est plaint auprès de la direction de la santé d’Ouargla le 15 mai dernier, après que son nouveau-né (un garçon) a été donné à une autre personne.
Les faits remontent, a-t-il raconté dans sa plainte, au vendredi 13 mai lorsque sa femme a accouché d’un petit garçon à la maternité « Boukhris Omar » du quartier Sidi Abdelkader d’Ouargla.
C’est à 16h que l’épouse a subi une césarienne. Après avoir demandé à emmener son enfant, le père s’est vu rétorquer qu’il fallait attendre le temps que des analyses soient réalisées et que le nouveau-né soit vacciné.
Seulement, a-t-il dit dans sa plainte dont une copie a été publiée sur les réseaux sociaux, l’attente a duré de 16h à 21h. Entre-temps, il dit avoir été surpris par un homme portant son propre fils. Dans sa lettre, le papa indique que cette scène l’a mis dans une situation de confusion, ne comprenant pas comment son nouveau-né a pu quitter la maternité « avec une telle facilité ».
Dans son récit, le plaignant déclare que la direction de la maternité a appelé dans la soirée la personne ayant pris son enfant prétextant qu’il fallait lui faire un vaccin.
Une enquête a été ouverte autour de cette affaire qui a bouleversé l’opinion locale, a annoncé le directeur de la santé d’Ouargla dans une déclaration à Echourouk News.
Le responsable a indiqué avoir ordonné au directeur de la maternité de suspendre à titre conservatoire trois infirmières et une sage-femme. Et ce en attendant leur présentation devant la commission de discipline qui va statuer sur le type de sanctions