Décidément, Zinédine Zidane, la star du football mondial, ne rate pas une occasion pour réitérer son attachement à la culture et aux habitudes de son pays d’origine, l’Algérie.

Sa dernière confidence concerne son alimentation. Le pain kabyle fait partie du menu de l’un des plus grands footballeurs de tous les temps.

Zinédine Zidane est né il y a 52 ans à Marseille de parents algériens originaires de la région de Béjaïa, en Kabylie. Son père, Smaïl Zidane, avait émigré en France au début des années 1950 pour chercher du travail.

Il y est resté et a fondé une famille, mais 70 ans après, il est toujours resté attaché à la terre qui l’a vu naître. Un attachement qu’il a transmis à ses enfants, et même à ses petits-enfants, comme on l’a vu en mai dernier lorsque la famille s’est déplacée à Aguemoun (Béjaïa) se recueillir sur la tombe de l’aîné de la fratrie, Farid, décédé en 2019 à 54 ans.

De son vivant, Farid se rendait régulièrement à Aguemoun, comme son père. Avant son décès, il avait émis le vœu d’y être enterré. Les visites de Zinédine Zidane en Algérie sont en revanche très rares, à cause de sa carrière évidemment. Néanmoins, il a, lui aussi, le même attachement à l’Algérie.

Zinédine Zidane se confie sur son régime alimentaire

Dans sa dernière interview au Média Carré, il n’a pas été question de l’Algérie, mais l’ancien joueur et entraîneur du Real Madrid n’a pas manqué de l’évoquer indirectement.

Zizou était interrogé sur son poids de forme à 52 ans par rapport à sa période d’activité. « Je suis même en dessous, mais j’ai perdu mon muscle », a répondu le champion du monde 1998. « Ce n’est pas pareil, poursuit-il, maintenant, il y a un peu plus de pain kabyle, un peu plus de couscous ».

« On mange un peu plus, mais sincèrement, je suis en dessous parce que je fais attention », explique encore le footballeur.

Le pain kabyle est une sorte de galette à base de semoule de blé dur ou d’orge et d’huile d’olive. Le couscous est un plat typiquement algérien, largement consommé en Kabylie.

Zizou a toujours fait part de son attachement à ses origines algériennes. Il lui est arrivé par le passé d’expliquer que s’il ne parle pas couramment le kabyle, contrairement à ses frères, c’est parce qu’il a dû s’éloigner très jeune du domicile familial pour aller en centre de formation.

Sa dernière visite en Algérie remonte à 2010. En 2006, après la fin de sa carrière de joueur, il s’y est rendu dans une visite mémorable et très médiatisée. Il avait notamment visité le village natal de son père où il a été accueilli par une foule impressionnante de fans.

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