La JSK, qui a perdu le match du maintien face au Paradou AC (0-1) dimanche au stade de Dar El Beida dans l’est d’Alger, accuse gravement l’arbitrage.
Avec cette défaite, les Canaris du Djurdjura ont fait un pas supplémentaire vers la relégation, ce qui serait une première pour ce club depuis son accession à l’élite en 1969. Après cette défaite, la JSK a vidé son sac.
Dans un communiqué publié tard dans la soirée de dimanche, la direction du club le plus titré d’Algérie, qui vit une saison cauchemardesque, a dénoncé un « véritable traquenard au stade de Dar El Beïda, où les membres de sa délégation ont subi un traitement hostile, sauvage et malveillant ».
« Pourtant identifiés par leurs tenues de parade et leurs cartes professionnelles, des éléments du staff technique et médical qui ont pris place dans la tribune, ont été arbitrairement empêchés de rejoindre l’équipe aux vestiaires pendant la pause », accuse la JSK. A la fin du match, cette délégation a été « très longuement retenue dans la tribune en usant de moyens musclés. »
La JSK estime que ces « dangereux dépassements » contre un club algérien constituent une « grave offense » à l’image de notre glorieux club et une « atteinte aux valeurs fondamentales » du sport.
La JSK se dit victime d’un « complot » qui est en train de « s’intensifier » et de prendre des « proportions alarmantes », avec un « arbitrage partial » ayant encore fait des « siennes » durant ce match décisif contre le Paradou AC.
Elle affirme que l’équipe a été privée d’un « pénalty flagrant » que les images de la télévision ont « clairement montré ». La direction de la JSK reproche aussi à l’arbitre du match contre le PAC d’avoir « interrompu une multitude de situations de jeu favorables » à son équipe.
La JSK cite des « fautes non sifflées, des positions d’hors-jeu imaginaires et une gestion vicieuse du temps [qui] auront constitué le bilan noir de “l’homme en noir” aujourd’hui. »
« Le tristement célèbre Gamouh et ses acolytes d’assistants ont été les auteurs d’une odieuse prestation et semblent avoir été désignés pour accomplir leur sale besogne en ces jours du mois sacré de Ramadan », accuse encore la JSK.
La JSK a rappelé que c’est le « quatrième pénalty (limpide) de suite non comptabilisé » à son profit après ceux des « rencontres face à l’ASO, CSC, et HBCL ». « L’arbitrage de nos matchs est un carnage ! », affirme-t-elle.
La JSK n’est pas seulement victime de l’arbitrage. Elle affirme que des « pratiques extrasportives sont menées de toutes parts avec un objectif désormais avoué, celui de nuire sévèrement au club. »
La JSK affirme aussi qu’elle est en « train de subir une alliance de parties occultes qui s’acharnent lâchement sur elle à chaque journée de compétition. »
Paradou AC – JSK : graves accusations de Farouk Belkaid contre l’arbitrage
« Le club est la victime expiatoire de conflits qui la dépassent. En effet, un cercle voulant régler ses comptes avec des responsables du football algérien, use actuellement de la JSK comme dommage collatéral dans son sinistre plan », ajoute le communiqué.
Enfin, sans baisser les bras, la JSK appelle ses « supporters à se mobiliser autour de leur équipe et apporter leur indéfectible soutien afin de déjouer les plans orchestrés par les ennemis, voulant la mettre à genoux. »
A la fin du match contre le Paradou AC, Farouk Belkaid, le manager de la JSK, a lancé de graves accusations contre l’arbitrage de ce match de la 22e journée de la Ligue 1. Tout en reconnaissant que son équipe n’a rien montré en première période, l’ex-international a estimé que la JSK a montré un meilleure visage en seconde période.
Il a accusé l’arbitre de n’avoir pas sifflé un penalty « flagrant » en faveur de la JSK. « Les images de la télévision sont claires, il y a penalty en faveur de la JSK », a-t-il dit.
Farouk Belkaid est allé pour loin en rapportant devant les médias une conversation qu’il dit avoir entendu entre un « juge de touche et quelqu’un Paradou ». « Il lui a dit que je vous avais dit, ne vous inquiétez, que vous allez gagner ce match », a affirmé Belkaid, assurant qu’il était prêt à une confrontation avec le juge de touche en question.
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