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Passagers algériens bloqués en France, pétrole, aéroport d’Alger, François Bayrou : 4 infos à retenir

Bonjour chers lecteurs. Voici 4 infos à retenir ce samedi 14 décembre

  • Nouris Elbahr : 600 passagers vers l’Algérie bloqués à Marseille
  • Aéroport d’Alger : bientôt une salle d’allaitement
  • France : François Bayrou nommé premier ministre
  • Pétrole : en hausse, le Brent termine proche de 75 dollars

Nouris Elbahr : 600 passagers vers l’Algérie bloqués à Marseille

Six-cent passagers de la compagnie Nouris Elbahr étaient bloqués vendredi en début de soirée au port de Marseille.

Son unique navire, le Cracovia n’a pas pu quitter le port de la deuxième plus grande ville de France, pour des raisons liées à une inspection décidée par les affaires maritimes françaises, selon BFM TV qui a rapporté l’information.

Pourtant, une autorisation de navigation a été délivrée au Cracova par l’Espagne pour une durée de six mois, selon la même source.

Nouris Elbahr a réagi en dénonçant une « entrave aux règles européennes et un délai abusif puisqu’elle n’a été informée seulement » la veille jeudi.

Mardi, 285 passagers et 200 voitures de la même compagnie se sont retrouvés bloqués au port d’Alicante en Espagne. Le député de l’émigration Mohamed Hani a accusé la compagnie de les avoir abandonnés.

Aéroport d’Alger : bientôt une salle d’allaitement

L’aéroport d’Alger continue d’élargir la palette de ses services aux voyageurs. Son PDG Mokhtar Said Mediouni a annoncé jeudi lors d’un séminaire à Alger la mise en place bientôt d’une salle d’allaitement équipée ainsi que des boutiques duty free.

Il a également annoncé que le plus grand aéroport d’Algérie va terminer l’année 2024 avec un trafic de plus de 10 millions de passagers.

Mokhtar Said Mediouni promet de « généraliser la numérisation des services de l’aéroport et d’intégrer des applications d’intelligence artificielle afin d’optimiser les opérations quotidiennes tout en garantissant le confort et la sécurité aux voyageurs », selon le compte rendu de l’agence APS.

France : François Bayrou nommé Premier ministre

François Bayrou est le nouveau Premier ministre français. Il a été nommé vendredi par le président Emmanuel Macron après plusieurs jours d’attente et de consultations avec les partis politiques.

Le président du Modem (Centre), remplace Michel Barnier, dont le gouvernement a été censuré par le Parlement, le 4 décembre dernier.

Allié indéfectible de Macron depuis 2017, Bayrou a dû taper du poids sur la table pour être nommé à Matignon, selon les médias français. Alors que le président Macron voulait nommer Sébastien Lecornu, il l’a convaincu de renoncer à cette option, et de le nommer comme premier ministre.

Tout s’est joué vendredi matin à l’Élysée. Macron reçoit Bayrou et lui annonce la nomination de Lecornu. Mais le président Modem a piqué une colère. « Il menace de quitter la majorité, de faire tout sauter et il aurait fait peur à Emmanuel Macron », a expliqué la journaliste Nathalie Saint-Cricq de Franceinfo.

La nomination de Bayrou à Matignon survient dans un contexte de fortes tensions entre l’Algérie et la France.

Même si la politique étrangère est du ressort du président de la République, François Bayrou aura à gérer, comme son prédécesseur, la délicate question de la lutte contre l’immigration illégale, qui fait partie des principaux sujets de discorde entre l’Algérie et la France.

Pétrole : en hausse, le Brent termine proche des 75 dollars

Poussés par l’intensification des sanctions de l’Union européenne contre la Russie et les pressions du président américain élu Donald Trump sur l’Iran, les cours du pétrole ont terminé, hier vendredi, la semaine en hausse.

Le baril de Brent de la mer du Nord a clôturé la séance de vendredi en hausse de 1,47 % à 74,49 dollars et le pétrole léger américain (WTI) a suivi la même tendance haussière pour finir à 71,29 dollars, soit 1,81 % d’augmentation.

L’Union européenne a décidé de sanctionner 50 navires supplémentaires de la « flotte fantôme » qui permet à la Russie d’exporter son pétrole et de contourner les punitions occidentales à cause de la guerre en Ukraine. À ces sanctions s’ajoute la volonté de Donald Trump d’accentuer la pression sur l’Iran dans le dossier du nucléaire, selon les médias spécialisés.

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