Suite et pas fin du feuilleton de Djamel Belmadi avec la pelouse du stade Mustapha-Tchaker de Blida. Un mois après avoir créé la polémique à propos de la qualité du terrain, le sélectionneur de l’équipe nationale de football est revenu à la charge ce jeudi 7 octobre.
Avant la rencontre du 2 septembre dernier face à Djibouti (8-0) dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, Belmadi avait critiqué la qualité de la pelouse du stade fétiche des Fennecs.
« On retrouve un terrain qui est une calamité, une catastrophe. Pour moi c’est du sabotage », avait-il dénoncé, appelant chacun à « faire son travail et à assumer ses responsabilités ». Après cette montée au créneau, le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Blida avait été relevé de ses fonctions.
Plus d’un mois après, il semble que les choses ne se sont pas arrangées. L’équipe nationale est de nouveau appelée à jouer dans le même stade. Elle accueille ce vendredi 8 septembre l’équipe du Niger pour le compte de la troisième journée de la même compétition.
Le sélectionneur de l’équipe d’Algérie de football a été interrogé en conférence de presse ce jeudi 7 octobre sur l’état de la pelouse. Il a de nouveau fait part de son insatisfaction, mais cette fois de manière très subtile. Il a invité le joueur Abdelkader Bedrane, présent à ses côtés, à donner son avis en tant que joueur.
La réponse du défenseur de l’Espérance de Tunis est sans équivoque. « La dernière fois, tout le monde a vu l’état de la pelouse. On ne s’attendait pas, pour ce deuxième stage, à retrouver la pelouse dans cet état », lâche-t-il. « Personnellement, je m’entraîne au stade Tchaker depuis que je suis petit, et je peux vous dire que le stade n’a jamais été dans cet état », enfonce le joueur originaire de Blida.
« Mais nous devons nous adapter à cette situation, il n’y a pas d’autres solutions. Nous devons jouer sur ce terrain », dit-il, résigné.
Le coup de gueule de Belmadi n’a pas servi à grand-chose.