La ville d’Annaba a été secouée mardi soir par un drame familial d’une violence rare qui a choqué les Algériens.
Les faits sont d’une cruauté qui fait froid dans le dos. Dans la soirée de mardi 30 août, un père de famille, apparemment sans problèmes selon les témoignages de ses voisins, a tué ses trois enfants et sa femme, avant de tenter de se donner la mort, en sautant de la fenêtre de son appartement.
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Le drame a eu lieu à la résidence Mandovie, sise à la cité de Oued Dheb.
En tombant, les voisins ont accouru à son secours, avant de découvrir le carnage qu’il a fait dans son appartement, pour des raisons non encore élucidées et des conditions inconnues.
En attendant que toute la lumière soit faite sur ce drame familial, le procureur de la République près le tribunal d’Annaba, Zidane Tanfour, a donné ce mercredi 31 août quelques détails sordides sur cette affaire.
D’abord, il a confirmé que c’est le père qui a tué ses enfants et sa femme, ce qui met fin aux rumeurs qui ont circulé après le drame sur les conditions de la mort des trois enfants et de leur maman.
Certains ont dit qu’ils ont été mortellement asphyxié par le gaz et quand le père est arrivé à la maison, choqué par ce qu’il a vu, il s’est jeté de sa fenêtre. D’autres ont avancé d’autres thèses sur des meurtres commis avant l’arrivée du père.
Tués par strangulation
L’autre détail apporté le représentant du parquet est lié à la façon avec laquelle le meurtrier présumé a tué ses enfants et sa femme. Selon le procureur de la République d’Annaba, les enfants ont été tués par strangulation à l’aide d’une corde et leur mère est morte après avoir été frappée par un objet contondant derrière la tête avant d’être étranglée à son tour, rapporte le journal Le Provincial.
Selon le procureur, le crime a été commis vers 9h00 du matin et le criminel est resté dans son appartement toute la journée, avec les victimes, jusqu’à 19h00.
Il s’est défenestré du troisième étage après avoir entendu un proche des victimes taper fortement à la porte de son appartement, selon le Procureur de la République, qui a expliqué que le présumé meurtrier n’a pas encore divulgué les raisons qui l’ont poussé à exterminer sa famille.