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Pétrole et gaz : l’Algérie va attribuer de nouvelles licences d’exploration

Pétrole et gaz : l’Algérie va attribuer de nouvelles licences d’exploration

Principale source de ses recettes en devises, l’Algérie cherche à renforcer ses capacités de production et d’exportation de pétrole et de gaz. De nouvelles licences d’exploration seront bientôt attribuées.

Le cycle d’attribution des licences pétrolières et gazières en Algérie est prévu pour le quatrième trimestre de l’année en cours, rapporte ce mardi 9 juillet le site spécialisé Boursorama, citant l’agence Reuters.

Une source de l’Agence algérienne de développement des ressources en hydrocarbures a confirmé à l’agence de presse britannique qu’elle organisera son prochain cycle d’attribution de licences d’exploration de gaz et de pétrole au cours du dernier trimestre de 2024.

Des accords préliminaires ont déjà été signés ces derniers mois avec les plus grandes firmes mondiales, telles que Exxon Mobil et Chevron (États-Unis), ENI (Italie) et Sinopec (Chine), rappelle Reuters.

Tout en s’orientant vers la diversification de son économie en développant notamment l’agriculture, l’industrie, le tourisme et l’extraction minière, l’Algérie ne néglige pas pour autant le secteur des hydrocarbures.

Un important programme d’investissement a été tracé par les pouvoirs publics pour développer le secteur énergétique. En février 2022, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a annoncé l’investissement de près de 40 milliards de dollars dans le secteur sur quatre ans.

Hydrocarbures : l’Algérie va attribuer de nouvelles licences d’exploration

Important producteur gazier, l’Algérie a été très sollicitée après le déclenchement de la guerre en Ukraine, en février 2022, pour augmenter ses livraisons aux pays de l’Europe du Sud, notamment l’Italie et la France. Une demande satisfaite dans la limite des capacités disponibles de production et de transport.

Les exportations algériennes de gaz et de pétrole ont connu un déclin il y a quelques années à cause du manque d’investissements et de l’augmentation croissante de la demande intérieure.

En décembre 2022, le président Tebboune a exhorté à doubler la production nationale de gaz, estimée alors à 100 milliards de mètres cubes par an, dont la moitié est destinée à l’exportation.

L’objectif est d’arriver à dégager une quantité de 100 milliards de mètres cubes pour l’exportation, soit le double du volume actuel.

Doubler la production de gaz en cinq ans

L’exploration est un segment important de l’industrie énergétique. Elle permet d’augmenter les réserves prouvées de gaz et de pétrole.

Les réserves prouvées de l’Algérie sont estimées à 4,5 milliards de tonnes équivalent pétrole (tep), soit 12 milliards de barils, tous produits confondus (pétrole, gaz, condensat et GPL).

L’Algérie, qui a produit 105 milliards de mètres cubes de gaz (dont 50 milliards destinés à l’exportation) en 2023, vise à doubler sa production dans les cinq prochaines années pour faire face à la demande du marché interne et garder ses parts à l’exportation.

La production de pétrole se situe autour de 910.000 barils par jour. Selon le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, l’Algérie a commercialisé 170 millions de TEP en 2023, en hausse de 3 % par rapport à 2022.

La baisse des cours sur les marchés mondiaux a néanmoins tiré les recettes vers le bas, de 60 milliards de dollars en 2022 à 50 milliards en 2023.

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