Le Brent, référence pour le pétrole algérien, continue de s’enfoncer sous la barre symbolique des 60 dollars. Ce mardi, il a enchaîné une deuxième séance de forte baisse : -2,05% à 58,69 dollars. En une semaine, le Brent a cédé 9,68%. C’est son plus bas niveau depuis sept mois. Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 1,94%, à 53,63 dollars le baril.
Selon les spécialistes du marché pétrolier, cette baisse est fortement liée à la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine qui fait craindre une baisse de la demande de pétrole. Les États-Unis et la Chine sont les deux plus gros consommateurs de pétrole au monde. Un ralentissement de leurs économie provoquerait une baisse de la consommation de pétrole et donc de la demande mondiale.
Dans ce contexte, l’Energy Information Administration (EIA), l’agence fédérale de l’énergie américaine, a abaissé ce mardi sa prévision de croissance de la demande pétrolière mondiale pour cette année de 70.000 barils par jour (bpj), à 1,00 million de bpj, rapporte l’agence Reuters.
Dans ses prévisions mensuelles, l’EIA relève en revanche sa prévision de croissance de la demande pour 2020 de 30.000 bpj, à 1,43 million de bpj.