Avec l’ouverture de la saison estivale, les parkings sauvages et les squatteurs des plages reviennent pour gâcher les vacances d’une bonne partie des estivants algériens.
En dépit des lois nouvellement promulguées, le phénomène reprend de plus belle.
Comme chaque été, des bandes, constituées généralement de jeunes, s’improvisent « parassoliers », plagistes ou encore « parkingueurs », squattent ainsi de grandes parties des plages et des lieux publics de proximité.
Les estivants algériens, notamment les familles, sont confrontés quotidiennement à ce phénomène. Les gardiens des parkings improvisés près des plages exigent aux automobilistes de s’acquitter de sommes pouvant aller jusqu’à 200 DA, pour garer la voiture.
Pourtant, ces malfrats, qui se présentent comme « prkingueurs », ne présentent aucune autorisation des autorités territorialement compétentes pour l’exploitation du lieu de stationnement.
Les automobilistes sont donc sommés de payer la somme sans avoir de tickets ou encore une quelconque assurance quant à d’éventuels dégâts ou dégradations. Si le citoyen s’oppose à ce diktat sans loi ni foi, ils l’agressent verbalement et même physiquement.
Tipasa : 5 et 4 ans de prison ferme pour deux « parkingueurs »
C’est ce qui s’est passé dernièrement près d’une plage à Tipasa. Les membres d’une famille voulant passer la journée au bord de la mer ont été agressés par deux individus qui ont improvisé un parking tout près de la plage. Cette famille a sans doute refusé de s’acquitter de la somme indument réclamée par ces deux malfrats.
Alertés, les services de la sécurité relevant de la sureté urbaine de la wilaya de Tipasa ont procédé à l’arrestation des deux individus, a rapporté ce mercredi 29 juin, El Bilad TV. Aussitôt arrêtés, une procédure judiciaire a été enclenchée à encontre des deux accusés.
Ces deux malfrats ont été poursuivis pour « exploitation d’un parking sans autorisation, coups et blessure volontaire avec arme blanche et destruction volontaire des biens d’autrui ». Les deux prévenus ont été ensuite présentés devant la juridiction territorialement compétente.
À l’issue de leur procès, les deux prévenus ont été condamnés respectivement à cinq ans et quatre ans de prison ferme, précise encore la même source.