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Planche à billets et endettement extérieur : Tebboune dit non

Planche à billets et endettement extérieur : Tebboune dit non

Le président Abdelmadjid Tebboune a réitéré ce vendredi son refus de recourir à l’endettement extérieur et à la planche à billets pour financier le déficit budgétaire de l’Etat.

« Pas d’endettement extérieur », a tranché une nouvelle fois le chef de l’Etat dans un entretien avec quatre médias, diffusé ce vendredi sur l’ENTV. « Le peuple ne veut pas qu’on touche à sa souveraineté », a-t-il justifié, en citant l’expérience douloureuse du début des années 1990 et le recours au FMI. « L’endettement extérieur va nous faire perdre notre souveraineté », a insisté M. Tebboune, sans écarter toutefois le recours aux financements extérieurs pour financer des projets rentables d’infrastructures de base comme les ports ou dans l’industrie. « C’est possible, mais on n’a pas encore tranché », a-t-il dit à ce sujet.

Pour le président Tebboune, la solution réside dans l’intégration de l’économie informelle, qui représente selon lui « entre 6000 et 10000 milliards de dinars. » « Ils sont prêts à intégrer l’économie, a-t-il dit, donnons-leur des garanties ».

Outre le non pour l’endettement extérieur, le président Tebboune a réitéré aussi son refus pour la planche à billets ou le financement non conventionnel de l’économie.

Pour lui, la planche à billets va générer une forte inflation. Le président Tebboune a du coup réitéré son appel aux tenants de l’économie informelle pour injecter leur argent dans le circuit bancaire et intégrer la sphère économique formelle.

« On leur donne des garanties », a-t-il répété, en soulignant que « nous ne connaissons pas bien notre économie ». « Ce qui est bancable représente 50% de l’économie », a-t-il indiqué, pour souligner le poids de l’économie parallèle dans le pays.

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