Si le premier ministère s’est étalé sur le sujet, ce n’est pas le cas de Nourredine Bedoui qui s’est montré moins tranchant, pour défendre les hausses des prix des documents officiels, prévues dans le Projet de loi de finances complémentaires 2018.
Ce samedi 6 mai, le ministre de l’Intérieur s’est donc expliqué à son tour sur le sujet, qui suscite la polémique, et qui a obligé le premier ministère a publié des explications, jeudi 26 mai.
« Il est ou le projet de loi de finances ? Vous l’avez dit », a d’abord lancé Bedoui, en réponse à la question d’une journaliste, lors d’une conférence de presse avec son homologue de l’agriculture Abdelkader Bouazghi.
Et de poursuivre: « il y a des débats, la présentation des expériences (à l’étranger), des données relatives à ces documents et une étude comparative avec d’autres pays. On ne vit pas seul. Si nous voulons de la numérisation, de la modernité et le développement, tout cela a un prix. En France, la carte d’identité biométrique coûte 33 euros. Tous ces documents ont un coût. Pour le moment, nous sommes dans une phase de débat, de discussions. Nous avons évoqué le sujet au niveau du gouvernement, et nous sommes à ce niveau de débat et de propositions », a expliqué Bedoui.
« Il n’y a pas encore de nouvelles taxes. Nous sommes dans une phase de discussions », a-t-il insisté.