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Polémique sur le couscous : Malika Bendouda s’explique

Polémique sur le couscous : Malika Bendouda s’explique

Malika Bendouda a-t-elle gâché la fête du couscous, ce plat berbère séculaire, qui vient d’être inscrit par l’Unesco au patrimoine immatériel de l’humanité ?

La ministre de la Culture a provoqué une grosse polémique sur les réseaux sociaux après ses déclarations sur le couscous, la femme et la famille.

Dans une séquence de 30 secondes, largement partagée sur la Toile qui a été ensuite supprimée par la chaîne El Djazairia One sur Youtube, Malika Bendouda affirme qu’ « une femme qui ne sait pas rouler le couscous constitue une menace pour les familles ».

Pour tenter d’éteindre le feu de la polémique, la ministre de la Culture affirme que ses propos ont été sortis de leur contexte.

Pour convaincre, elle a publié une vidéo de 4,5 mn où l’on peut écouter l’intégralité de son discours. « Je salue particulièrement les femmes, depuis la Numidie, qui préparent ce plat qui est le couscous. Je salue les filles et les femmes qui continuent à rouler le couscous et de préparer ce plat, c’est une question importante. Je salue particulièrement les femmes, notamment la nouvelle génération qui continue à rouler le couscous », a dit la ministre.

Malika Bendouda, qui a exprimé sa satisfaction après le classement du couscous au patrimoine immatériel de l’humanité, a parlé de ce plat, très populaire en Algérie. « Le couscous, ce n’est pas juste un plat. C’est une longue histoire, celle des peuples de la région et leur attachement au blé. Notre région était à travers l’histoire le principal exportateur de blé à l’empire romain. Les femmes avaient l’ingéniosité de transformer le blé, pour le consommer durant toute l’année », a poursuivi la ministre.

Malika Bendouda a parlé aussi de l’importance du couscous dans la société algérienne et que sa « présence dans les foyers était lié directement à la continuité de la vie ». « La femme qui ne sait pas rouler le couscous constitue une menace à ses familles », a estimé la ministre, qui alterne entre le passé et le présent pour parler du couscous, ce qui a encore rendu ses propos ambigus et polémiques.

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