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Pomme de terre : les prix restent à un niveau élevé

Pomme de terre : les prix restent à un niveau élevé

Malgré l’annonce, lundi 3 avril, de la décision de déstocker massivement de la pomme de terre pour faire face à la flambée, les prix restent toujours élevés. Ce mardi, ils oscillent entre 85 et 100 dinars, a-t-on constaté au niveau des marchés de la capitale.

Pour le président de l’Association nationale des commerçants et des artisans (Anca), Boulenouar El Hadj Tahar, la hausse des prix de la pomme de terre est due à un problème de disponibilité. « On est dans une période de transition entre l’hiver et l’été. Cette période est toujours marquée par une baisse de l’offre », explique M. Boulenouar.

Le deuxième facteur, selon lui, est la désorganisation du réseau de stockage dont les chambres froides. « Ce qui ouvre les portes à la spéculation ou au déstockage désorganisé », a-t-il relevé.

La pomme de terre de saison fera prochainement son entrée à partir de différentes régions agricoles du pays, à l’instar d’Ain Defla et Mostaghanem. « On s’attend fin avril et début mai à une baisse des prix des fruits et légumes y compris la pomme de terre », affirme M. Boulenouar.

Des mesures prises pour faire face à la flambée

Des quantités importantes de pomme de terre ont été mises sur le marché pour faire face à la spéculation et faire baisser les prix, a annoncé le ministre de l’Agriculture Abdessalem Chelghoum dans une déclaration, ce mardi, à l’agence officielle.

D’après lui, l’État détenait un stock important destiné à la régulation du marché durant ce mois d’avril en attendant l’arrivée de la production de saison à partir de mai prochain.

En outre, des points de vente de proximité dans les grandes villes seront également ouverts pour  l’approvisionnement direct du consommateur, selon le ministre.

Pour les autres fruits et légumes, le ministre a avoué également que les prix étaient « excessifs ». Il a toutefois souligné que pour certains produits, la récolte est hors saison à l’exemple de la tomate, le poivron et les courgettes, lesquels proviennent des serres dans certaines régions très reculées du Sud, comme El Oued et Biskra. « Donc, il y a un coût supplémentaire par rapport à la production en plein champ et en pleine saison », a-t-il expliqué.

Cette hausse devrait s’estomper dès l’entrée de la production de saison à partir du mois de mai, qui va coïncider avec l’arrivée du Ramadhan, a rassuré le ministre.

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