Les travailleurs de l’Entreprise portuaire de Bejaia (EPB) ont repris le travail, jeudi 12 septembre, après huit jours de grève, a indiqué, ce samedi, à TSA, Achour Djelloul PDG de Serport.

Cette grève a été déclenchée en signe de protestation contre la décision de Serport de limoger le DG l’EP Bejaia Réda Benmhidi et de le remplacer par Halim Karim. Cette décision est « irrévocable », insiste le patron de la Serport dont dépend l’EPB.

Pour justifier ce changement, Achour Djelloul cite les problèmes de gestion et accuse l’ex DG de l’EPB « d’avoir abusé de ses prérogatives ». « Il a perçu des indemnités qui du point de vue réglementaires sont considérées comme indues », souligne le PDG de Serport.

Quant aux travailleurs, M. Achour assure qu’ils travaillent « normalement ». « D’ailleurs, aujourd’hui samedi tout comme hier vendredi ils ont travaillé, l’activité a repris de plus belle. Les travailleurs ont compris qu’il fallait que les choses soient administrées convenablement », soutient notre interlocuteur, en ajoutant que l’EPB a orienté le trafic vers d’autres ports « pour alléger les incidences économiques sur la rade ». Le trafic de certains navires a ainsi été transféré vers des ports tels que Djendjen (Jijel) et Ténès.

Les travailleurs de l’Entreprise portuaire de Bejaïa (EPB) ont observé une grève du 4 septembre au 11 septembre pour réclamer la réintégration de Réda Benmhidi, ce que la Serport a refusé. Nos tentatives de joindre le syndicat de l’entreprise pour donner sa version sont restées vaines.

Le Groupe services portuaires « Serport-Spa » est issu de la transformation juridique de l’ex Société de gestion des participations de l’Etat ports « SGP Sogeports-Spa ».

Il compte dans son portefeuille entre autres onze entreprises portuaires (EP) chargées de la gestion des ports de commerce. Le Groupe détient des participations dans DP World Djazair qui gère le port d’Alger et DP World Djendjen, qui s’occupe de la gestion du port éponyme.