Abderrazak Makri pense que la candidature de Bouteflika pour un 5e mandat ne fait pas l’unanimité au sein du pouvoir.
“Deux clans du pouvoir se disputent. Le premier soutient un 5e mandat pour Bouteflika, et le second veut candidater une personnalité du régime pour la présidentielle”, a soutenu le président du MSP, au cours d’un meeting à M’sila, selon le compte rendu qu’il a lui-même posté sur sa page Facebook.
M. Makri n’a pas expliqué d’où il détenait ces informations, ni nommé le candidat du clan hostile à un 5e mandat pour Bouteflika. Le chef de l’État, qui a convoqué hier vendredi le corps électoral pour la présidentielle, ne s’est pas encore prononcé sur sa candidature.
Enchaînant, le président du MSP a ouvert la voie à sa candidature à la présidentielle du 18 avril prochain, en affirmant que son parti était “capable d’être compétitif.” “Si les élections sont transparentes, le vainqueur de la présidentielle sera le candidat du MSP”, a-t-il lancé, à une semaine, de la réunion du Conseil consultatif de son parti, pour trancher sur la participation à la présidentielle.