Le décret 22-138 du 31 mars 2022 prévoyant une augmentation de 50 points indiciaires pour tous les fonctionnaires, soit une hausse sur salaire minimum de 2 250 DA (avec la valeur du point indiciaire fixée à 45 DA), ne satisfait pas les syndicats regroupés sous la férule de la Confédération des syndicats algériens (CSA) qui s’attendait à des hausses plus conséquentes.
La Confédération affiche sa « consternation » et dénonce une mesure qui n’est pas pour « rééquilibrer le pouvoir d’achat des travailleurs » face à une hausse généralisée des prix des produits de large consommation, lit-on dans un communiqué, publié lundi 11 avril par la CSA.
Une hausse des prix, poursuit la Confédération, qui a sonné le glas de la classe moyenne et laminé davantage les catégories précaires et les travailleurs des secteurs communs, poursuit la CSA qui réclame une révision du point indiciaire ainsi que durégime indemnitaire des fonctionnaires.
Dans la foulée, la CSA appelle à la mise en place d’un « Observatoire national du pouvoir d’achat ».
Pour dénoncer la situation de précarité et de dégringolade du pouvoir d’achat, la CSA annonce des mouvements de protestations dont les dates seront déterminées ultérieurement en concertation avec les syndicats qui la constituent.