La République tchèque, la Hongrie et la Roumanie ont récemment bloqué l’adoption d’une déclaration européenne critique face au transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, a affirmé samedi la présidence tchèque.
“La République tchèque a protesté contre le projet de cette déclaration”, a indiqué à l’AFP Jiri Ovcacek, le porte-parole du président tchèque Milos Zeman.
“Nous apprécions que la Hongrie et la Roumanie aient adopté la même position de principe”, a-t-il déclaré.
Les Etats-Unis doivent inaugurer lundi leur ambassade à Jérusalem que le président Donald Trump a unilatéralement reconnu comme capitale d’Israël, malgré la réprobation de la communauté internationale et des Palestiniens.
Connu pour des propos anti-musulmans, Milos Zeman est aussi partisan de l’installation de l’ambassade tchèque à Jérusalem.
“Israël et les Etats-Unis sont des alliés-clés pour la République tchèque”, a déclaré M. Ovcacek.
“Il y a soixante-dix ans, la Tchécoslovaquie a aidé Israël dans sa lutte pour l’indépendance et, il y a 100 ans, les Etats-Unis ont aidé la Tchécoslovaquie à émerger” en tant qu’Etat, a-t-il souligné.
La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, et le transfert de l’ambassade installée jusqu’ici à Tel-Aviv, ont été annoncés par Donald Trump le 6 décembre, conformément à sa promesse de campagne mais en rupture avec des décennies de consensus international.