Le nouveau premier président de la Cour suprême, Abderrachid Tabi a laissé entendre ce samedi que de grands défis se posent au secteur de la justice appelant dans ce cadre, les différents intervenants dans le secteur à la conjugaison des efforts.
« Les grands défis qui se posent au secteur de la Justice en cette période nous interpellent, nous magistrats, fonctionnaires et auxiliaires de Justice, notamment le Collectif de défense, quant à l’impératif d’intensifier les efforts et d’unifier les rangs pour être à la hauteur des aspirations du peuple qui a exprimé son souhait de vivre au sein d’une société juste, ambition légitime, régie par un pouvoir judiciaire indépendant dont tous les membres doivent faire preuve d’éthique et mener bien, chacun en ce qui le concerne, les rôles qui leur sont assignés », a-t-il dit lors d’une cérémonie peu après son installation dans ses fonctions.
Selon lui, l’indépendance du pouvoir judiciaire est désormais une revendication sociale par excellence. «La période sensible et cruciale que traverse le pays se veut une étape décisive à travers laquelle le citoyen aspire à l’édification de l’État de droit », a-t-il ajouté d’après des propos rapportés par l’agence officielle.
Cette sortie du premier président de la Cour, installé en même temps que le procureur général près la Cour suprême, Abderrahmane Madjid, intervient alors que cette juridiction instruit des dossiers concernant plusieurs hauts responsables. Ce dimanche, la Cour suprême devrait auditionner les anciens ministres Amar Tou et Karim Djoudi.