Moins d’une semaine après sa désignation au poste de Premier ministre en remplacement de Abdelaziz Djerad mercredi 30 juin, le premier ministre Aïmene Benabderrahmane a effectué ce mardi 6 juillet sa sortie sur le terrain à Alger où il a distribué plus de 6.700 logements.
Benabderrahmane a procédé à l’inauguration du site de 3.746 logements de type de location-vente (AADL) à Douira, ainsi qu’à l’inauguration du site de 3.000 logements du même type à Baba Hassan, selon les services du premier ministre.
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Les promesses de Benabderrahmane
« Notre sortie aujourd’hui vient démontrer le caractère social de l’Etat algérien et aussi l’importance qu’accorde le président de la République pour l’ensemble de ces programmes dédiés à la population en générale et aux couches sociales les plus défavorisées », a déclaré M. Benabderrahmane à la presse, selon le compte-rendu de l’agence officielle.
Le nouveau Premier ministre a rassuré sur « la poursuite du soutien de l’Etat au logement » assurant que cette politique reflète « le caractère social et solidaire de l’Etat algérien ».
#الوزير_الأول يشرف على عملية #توزيع_سكنات بالجزائر العاصمة pic.twitter.com/XgH3zpay78
— ALGÉRIE PRESSE SERVICE | وكالة الأنباء الجزائرية (@APS_Algerie) July 6, 2021
Selon l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), un total de 13.937 unités seront distribuées à partir de ce mardi à Alger. Le principal promoteur immobilier public n’a pas précisé la durée de cette opération.
Lors de sa désignation mercredi au poste de Premier ministre, le président Abdelmadjid Tebboune a fixé les priorités à Aïmene Benabderrahmane : « L’avenir, c’est l’économie et le social ».
L’ex-ministre des Finances du gouvernement Djerad, qui n’a pas encore constitué son gouvernement, a entamé son règne par une action sociale, dans un contexte de montée en puissance des revendications salariales et sociales.
Les Algériens manifestent régulièrement dans la rue pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie, alors que les législatives du 12 juin ont été précédées par de nombreux mouvements de contestation des travailleurs de l’éducation, de la santé, de la Protection civile, des Impôts et d’Algérie Poste.
