Le général-major à la retraite Ali Ghediri a publié, ce jeudi 31 janvier, sur sa page Facebook, les 8 grandes lignes de son programme électoral pour la présidentielle du 18 avril prochain.
Le mot « rompre » revient sept fois. La première est de « rompre avec l’autoritarisme et le système rentier et clientéliste, celui des groupes d’intérêts et des oligarques ; édifier une IIe République réellement démocratique et moderne ; bâtir un État de droit reposant sur les libertés individuelles et les valeurs communes nationales, où le citoyen sera le déterminant central dans l’équation sociale, politique et économique ».
La deuxième grande ligne du programme de ce candidat à la candidature est de « restaurer l’autorité de l’État en renforçant son assise démocratique à travers l’élection d’institutions nationales démocratiques, élues au suffrage universel où la séparation des pouvoirs entre exécutif, législatif et judiciaire serait une réalité tangible ».
La troisième du programme de Ghediri est de « rompre avec l’instrumentalisation des déterminants fondamentaux de notre identité nationale : l’islam, l’histoire, la langue arabe et la langue amazigh ».
La quatrième est de « rompre avec les inégalités sociales et orienter l’aide de l’État dans quelque domaine que ce soit vers les franges de la population qui en ont réellement besoin ».
Dans la cinquième grande ligne de son programme, Ali Ghediri s’engage à « rompre avec le discours démagogique, les pratiques populistes et la distribution politiquement intéressée de la rente ».
Le général-major à la retraite s’engage aussi à « rompre avec l’économie de rente et avec la dépendance des hydrocarbures par la promotion d’une économie de production réhabilitant l’effort où une place de choix sera réservée à l’économie de la connaissance dans quelque domaine que ce soit ;
Dans la septième grande ligne, il promet de « rompre avec le centralisme stérile ».
Enfin, le candidat de la rupture s’engage à « consolider l’unité et la cohésion nationales dans le respect de la diversité et des libertés individuelles ».
Ali Ghediri ajoute qu’un programme détaillé sera bientôt rendu public.