Politique

Présidentielle du 12 décembre : les réactions

Le FFS a dénoncé, ce samedi 14 décembre, « un scrutin présidentiel non démocratique et non transparent rejeté massivement par les Algériennes et les Algériens, avant, pendant et après sa tenue ».

Dans une déclaration, le FFS « appelle les Algériens et les Algériennes à poursuivre et amplifier leur mobilisation pour instaurer un Etat civil et non militaire en veillant à préserver son caractère pacifique et unitaire en gardant à l’esprit que la violence a toujours servi les régimes en place et que la politique de la non-violence a triomphé des dictatures, dans tous les pays qui l’ont pratiquée ».

Pour le RCD, le taux de participation réelle à la présidentielle n’a pas dépassé les 8%. « De l’avis de tous les observateurs, le taux de participation à la mascarade du 12/12 à travers l’ensemble du territoire national et au niveau de l’émigration ne saurait dépasser les 8%. Dans ce montage, l’ANIE, s’est montrée plus piètre que le ministère de l’intérieur dans ses précédents arrangements ».

Dans ce contexte, « le chef de l’État, désigné lors de cette opération se retrouve ainsi discrédité à l’échelle nationale et internationale », estime le parti dans un communiqué.

« Désormais l’exigence de l’organisation d’une transition consensuelle pour mener à terme un processus constituant n’est pas une option parmi d’autres. Elle est la seule voie qui s’oppose et combat la violence et le chaos. La tentative de restauration du système politique choisie, comme voie, par le pouvoir de fait qui était une chimère est, maintenant, un péril, au vu de la mascarade du 12 décembre ; elle n’est pas seulement inacceptable, non viable et non durable. Elle est la contre-révolution qui porte les germes du complot et de la division », ajoute le parti.

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