Quatre candidats à la candidature à l’élection présidentielle devraient se rencontrer, ce mardi 26 février à Oran, à l’initiative de Tahar Missoum, ex-député de Médéa.
« Tahar Missoum, Ali Ghediri, Rachid Nekkaz et moi-même voulons discuter de la possibilité de s’entendre sur un seul candidat pour s’engager dans la présidentielle. Dans les conditions actuelles de pressions et d’intimidations, il n’est plus possible de continuer », a affirmé Ghani Mahdi, dans une déclaration à TSA.
Ghani Mahdi, qui était invité de TSA Direct, lundi 25 février, a parlé de beaucoup de contraintes dans la collecte de signatures pour sa candidature « dans toutes les wilayas et communes ».
Ali Ghediri n’a rien dit sur cette rencontre. Et Rachid Nekkaz, qui a annoncé également la rencontre d’Oran sur sa page Facebook, a demandé aux autorités de « donner des instructions à la police » pour le laisser partir à Oran.
Nekkaz a dénoncé ce qu’il a appelé « la résidence surveillée » à laquelle il a été contraint à Chlef. « Si, on se rencontre à Oran, en tant que candidats, nous allons donner une belle image de la démocratie algérienne », a-t-il annoncé.
Lakhdar Benkhelaf, membre dirigeant d’El Adala, a, pour sa part, évoqué une autre réunion de l’opposition les prochains jours. Rachid Nekkaz a été invité à cette réunion qui pourrait avoir lieu au siège d’El Adala, jeudi 28 février. « Depuis 2015, je n’ai pas cessé de demander à l’opposition de s’entendre sur un seul candidat à la présidentielle avec un programme bâti sur l’État de droit. Seul un État de droit peut permettre de développer un pays », a souligné Rachid Nekkaz.