En Iran, la campagne pour l’élection présidentielle du 19 mai prochain a débuté vendredi et on connait désormais les six candidats retenus par le Conseil des gardiens de la Constitution.
Parmi ces personnalités politiques, on retrouve l’actuel président Hassen Rouhani, candidat à un second mandat. Le bilan de ce modéré de 68 ans est marqué par une stabilisation de l’économie, souligne l’AFP. À son actif : « l’accord nucléaire historique avec les grandes puissances » et la « levée d’une partie des sanctions internationales ce qui a permis de mettre fin à plus de douze ans de crise » économique.
L’autre personnalité à retenir est Mohammad Bagher Ghalibaf, actuel maire de la capitale Téhéran. Âgé de 55 ans, il fait partie des « trois candidats conservateurs qualifiés ». Candidat à deux reprises aux présidentielles, il est arrivé juste derrière Hassen Rouhani, en 2013. Selon l’AFP, il a promis de créer jusqu’à « cinq millions d’emplois et de multiplier par deux et demi les revenus » des Iraniens. La candidature du religieux conservateur Brahim Raïssi a été retenue ainsi que celles de l’actuel vice-président Es-Hagh Johanguiri, de l’ancien ministre de l’Industrie Mostafa Hashemitaba et du conservateur Mostafa Mirsalim.
La candidature de Ahmadinejad rejetée
Le Conseil des gardiens de la Constitution a rejeté la candidature de l’ancien président Mahmoud Ahmadinejad (2005 à 2013) et celle de Hamid Baghaie, ancien vice-président de 2011 à 2013. Sur les 1636 candidatures déposées, aucune des 137 candidatures de femmes n’a été retenues, note aussi l’AFP.
Il n’y aura pas non plus de débat télévisé en direct lors de cette campagne, a indiqué le ministère iranien de l’Intérieur. Les discussions entre candidats seront pré-enregistrées suivant une décision de la Commission de surveillance de la campagne électorale et il est défendu aux candidats de « salir l’image du pays ou les actions de l’Exécutif, de l’administration, des pouvoirs législatif et judiciaire ».