L’élection présidentielle du 12 décembre prochain constitue une occasion à saisir « pour une sortie de crise », a estimé, ce jeudi 26 septembre, Ali Benflis dans un discours à l’ouverture du comité centre de Talai El Houriat. « J’ai, maintes fois, exprimé les raisons de notre choix, pour les élections présidentielles. Il n’est utile de les rappeler », a-t-il ajouté.

« Et de fait, cette élection est exceptionnelle et décisive par son impact sur le processus de sortie de crise ; elle n’est ni ordinaire, ni routinière, ni une simple formalité », a affirmé l’ancien Premier ministre.

« Plus que jamais, les élections présidentielles se présentent, comme la voie de sortie de crise la moins risquée et la moins dommageable pour le pays tout en assurant aux demandes et aux aspirations populaires légitimes, le cadre de leur réalisation pleine et entière de manière ordonnée, apaisée et sereine », a-t-il expliqué.

Pour Ali Benflis, les conditions qui ont été posées pour un scrutin transparent sont aujourd’hui satisfaites. Elles « garantissent, globalement, au peuple algérien, la libre expression de sa volonté et l’élection du futur président de la République, en toute souveraineté », a-t-il affirmé.

« Le cadre du scrutin présidentiel étant mis en place, il reste, toutefois à réunir les conditions politiques et à créer un environnement politique serein et apaisé, pour convaincre le citoyen de se rendre aux urnes et enregistrer une participation électorale qui investit le président élu de la légitimité et de la confiance nécessaires pour mener à bien la réalisation des aspirations populaires », a-t-il ajouté.

« Le départ du gouvernement actuel, chargé de la gestion affaires courantes, et son remplacement par un gouvernement de compétences, est à cet égard, une revendication unanime, autant de la Révolution démocratique que de l’opposition politique », a-t-il rappelé.

Dans ce contexte, Ali Benflis s’est dit « prêt à prendre (sa) responsabilité ». « Mon engagement politique au service de mon pays me commande, de contribuer à la sortie de crise, de défendre l’Etat national, et de me tenir disponible, si le Comité central le décide, pour défendre le projet politique que je porte », a-t-il poursuivi.

Le comité central devrait se prononcer en fin de journée. Mais la participation de Benflis ne fait aucun doute.