Politique

Présidentielle : le FFS opte pour le boycott

Le FFS a décidé de ne pas participer à l’élection présidentielle du 18 avril prochain. “Le FFS ne présentera pas de candidat et ne soutiendra aucun candidat dont la participation ne servirait qu’à donner une façade faussement démocratique à un scrutin fermé d’avance au profit du candidat du régime”, a déclaré le plus vieux parti d’opposition à l’issue de la réunion de son conseil national, ce vendredi 25 janvier.

Pour le FFS, “les conditions d’une élection démocratique, libre, honnête et transparente, à trois mois de la tenue du prochain scrutin présidentiel, ne sont pas réunies”.

Le parti fondé par feu Hocine Ait Ahmed appelle “la population- qui sait déjà que son vote ne comptera pour rien dans les résultats du scrutin  et que les résultats officiels ne refléteront en rien le niveau réel de participation- à boycotter activement, massivement et pacifiquement un scrutin qui ne viserait qu’à pérenniser un régime autoritaire et liberticide.”

Tout en appelant au boycott du scrutin présidentiel du 18 avril, le Conseil National du FFS plaide pour “une alternative démocratique et sociale qui mettra fin au système actuel antidémocratique et antisocial sans perspective de sortie de crise”.

Il affirme qu’il “continuera son combat pour la reconstruction d’un consensus national et populaire autour de l’élection d’une Assemblée nationale constituante et l’avènement de la 2e République fondée sur un État de droit et les principes universels de la démocratie, seul à même de réconcilier les citoyens avec leurs institutions.”

Dans sa résolution, le FFS constate un échec total du pouvoir aux plans politique, économique, social, environnemental et sécuritaire. Pour ce parti, l’Algérie n’est ni une république, ni une démocratie et “n’a pas encore établi un État fondé sur le droit”.

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