Le FLN a entamé les préparatifs pour la tenue, samedi 9 février, à la Coupole d’Alger d’un grand rassemblement de soutien à la candidature du président Bouteflika aux présidentielles du 18 avril.
Pour réussir sa première démonstration de force dans le cadre de la précampagne électorale, la direction du parti compte ratisser large. Des invitations seront adressées aux anciens secrétaires généraux du parti dont Amar Saadani, Djamel Ould Abbes, Abdelaziz Belkhadem pour participer à ce rassemblement.
Objectif : resserrer les rangs et afficher une unité sans faille en prévision de l’élection présidentielle, selon Nadir Boulakroun, directeur de cabinet de Moad Bouhareb, chef du FLN.
« Ce rassemblement est destiné à réaffirmer notre soutien au président Bouteflika, à se préparer aux élections présidentielles du 18 avril prochain, et pour donner une image d’un FLN uni, cohérent, qui se tient derrière le président Bouteflika », explique Nadir Boulakroun, dans une déclaration à TSA Arabi, ce jeudi 31 janvier.
« Nous allons inviter tous les anciens secrétaires généraux du parti, les membres du Comité central, les Mouhafeds sans exception, et tous ceux qui ont décidé de s’exclure », a-t-il promis, en prévoyant la participation de plus 10 000 militants à ce rassemblement, le premier du genre, dans le cadre de la précampagne électorale, pour le scrutin présidentiel.
« Le rassemblement du 9 avril sera une grande fête. Le FLN, sous la direction de Bouchareb, va réunir tous les militants au niveau des 48 wilayas du pays », a indiqué de son côté le président du groupe parlementaire à l’APN, Khaled Rahmani.
Outre la préparation du grand rassemblement du 9 avril, le FLN se réunira samedi 2 février avec les trois autres partis de l’Alliance présidentielle (RND, TAJ et MPA). « C’est pour apporter notre soutien au président Bouteflika », selon M. Boulakroun, qui refuse de répondre aux attaques d’Ahmed Ouyahia. Ce jeudi, le chef du RND a violemment chargé le FLN, sans le citer, en faisant état de « dépassements » lors des sénatoriales partielles.
« Le RND est sorti de cette bataille avec un sentiment amer. Ce sentiment n’est pas dû aux résultats obtenus par le RND, mais à cause des dépassements flagrants enregistrés dans certaines wilayas. Ce sentiment est aussi dû au recours à la violence vile qu’on a vue dans d’autres wilayas. En votre nom et en mon nom personnel, je dénonce avec force ces dépassements et ces dérapages qui ne servent ni la démocratie ni l’État de droit », a déploré Ouyahia, qui a par ailleurs salué « le courage, la discipline et l’engagement » des cadres et des élus locaux du parti « devant ce défi ».