Ali Benflis a posé hier mercredi quatre « conditions essentielles » avant d’aller vers les présidentielles. La première est la création d’un « climat propice » à la réussite des élections en adoptant des mesures d’ « apaisement et de confiance », et des « signaux forts » de la part du pouvoir pour exprimer « sa volonté d’organiser un scrutin transparent ».
Le président de Talaie El Houriyet ne précise pas quel genre de mesures d’apaisement que le pouvoir doit prendre.
En revanche, dans la deuxième condition, Ali Benflis est précis et réclame le départ du gouvernement Bedoui, qui est devenu, selon le « facteur fondamental » dans l’impasse actuelle. Il plaide pour la formation d’un gouvernement de « compétences nationales pour traiter les affaires courantes ».
La troisième condition posée par Benflis dans un message posté sur sa page Facebook est la mise en place d’une « autorité électorale indépendante » dotée de « tous les pouvoirs » et ce pour « préparer, organiser et surveiller le processus électoral présidentiel, de l’examen des listes électorales à l’annonce des résultats ».
La quatrième et dernière condition réclamée par l’ancien chef du gouvernement est la révision de la « législation électorale en vigueur pour éliminer les fraudes et combler les lacunes, réexaminer la structure de l’encadrement du processus électoral, lever les obstacles au libre choix des électeurs et garantir un vote juste ».