Plus de 24 millions d’Algériens appelés aux urnes ce samedi 7 septembre à l’occasion des présidentielles anticipées, DJ Snake envoie un message à Imane Khelif, Michel Barnier s’exprime sur l’immigration, Air Algérie… Les infos à retenir ce samedi 7 septembre.

Présidentielles en Algérie : le jour J est arrivé

Le jour J est arrivé en Algérie. Un total de 24.351.551 d’électeurs, dont 23.486.061 au niveau national, composé à 47 % de femmes et à 53 % d’hommes, alors que 36 % ont moins de 40 ans, sont appelés aux urnes ce samedi 7 septembre pour élire un nouveau président de la République.

Trois candidats sont en lice. Il s’agit du président sortant Abdelmadjid Tebboune qui brigue un second mandat, de Youcef Aouchiche du FFS et de Abdelaali Hassani du MSP.

La campagne électorale, qui s’est achevée mardi 3 septembre, a été dominée par les questions sociales et économiques. Les candidats ont évité de se critiquer mutuellement.

Favori de l’élection, le président sortant, 79 ans, a défendu son bilan et a promis de créer 450.000 emplois, de faire de l’Algérie la deuxième économie d’Afrique, d’augmenter l’allocation chômage à 20.000 dinars.

Youcef Aouchiche, 41 ans, s’est engagé à augmenter le salaire minimum garanti, de libérer les détenus d’opinion et d’abroger l’article 87 bis du Code pénal.

Abdelaali Hassani Cherif, 58 ans, a quant à lui présenté un programme en 60 points. Il s’est engagé d’entamer un vaste chantier de réformes économiques et politiques.

DJ Snake à Imane Khelif : « Tu nous as inspirés »

Le chanteur et compositeur franco-algérien DJ Snake a adressé un message très fort à la championne olympique de boxe féminin Imane Khelif.

@clique_tv Imane Khelif est la 1ère invitée de Clique, lundi 9 septembre sur CANAL+. #imanekhelif #clique ♬ son original – Clique TV

« Salut Imane, c’est Snake. Je tenais à te féliciter pour ce que tu as fait, pour ta médaille, ta détermination. Tu nous as inspirés malgré la difficulté et toute cette polémique autour de toi », a dit le célèbre chanteur à la championne olympique algérienne aux JO de Paris 2024. Un message diffusé lors de l’émission Clique de Canal+.

France : Michel Barnier, le nouveau Premier ministre, s’exprime sur l’immigration

En France, le président Emmanuel Macron a nommé, jeudi 5 septembre, Michel Barnier au poste de Premier ministre, en remplacement de Gabriel Attal.

Considéré comme un partisan d’une ligne dure sur l’immigration, le nouveau locataire de Matignon s’est exprimé vendredi au JT de 20 H de TF1.

« Nous allons maîtriser les flux migratoires, pas avec de l’idéologie, des discours et des phrases, avec des mesures concrètes », a-t-il déclaré. « Je veux qu’on trouve les bonnes solutions aux problèmes qui préoccupent les Français et ça en fait partie », a-t-il ajouté.

En 2021, Michel Barnier, alors candidat à la candidature de son parti Les Républicains aux présidentielles de 2022, il a proposé des mesures particulièrement dures sur la question migratoire.

Il avait proposé « un moratoire de 3 à 5 ans » sur l’immigration, ce qui permettrait de « stopper immédiatement les régularisations, limiter rigoureusement le regroupement familial et réduire l’accueil des étudiants étrangers ». Il a plaidé pour « l’exécution systématique de la double peine » pour les délinquants étrangers, qui consiste à les condamner et à les expulser du territoire français.

Crise chez Air Sénégal : Air Algérie prête à renforcer la ligne Alger – Dakar

Air Algérie se tient « prête » à augmenter le nombre de vols sur la ligne Alger – Dakar si « la demande l’exige », alors qu’Air Algérie a décidé de supprimer des dessertes avec la France, l’Espagne, l’Italie et les États-Unis a indiqué vendredi à TSA, la direction de la communication de la compagnie aérienne nationale.

En crise, Air Sénégal a décidé de renoncer à desservir les villes de Marseille et Lyon en France, Barcelone, Milan et New York. Une décision qui peut profiter à Air Algérie et son hub à l’aéroport d’Alger.

Tunisie : un candidat à la présidentielle relâché puis arrêté

Ayachi Zammel, l’un des trois candidats à l’élection présidentielle en Tunisie du 6 octobre, a été arrêté mercredi, avant d’être libéré jeudi soir.

Coup de théâtre, quelques minutes après sa libération, il est de nouveau arrêté et un mandat d’arrêt a été délivré à son encontre, toujours dans le cadre d’une enquête pour « falsification de parrainages ». Une audience est fixée pour le 11 octobre dans le cadre de cette affaire, rapporte la presse tunisienne.

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