Le président du MSP Abderrazak Makri à affirmé, ce samedi 22 juin, que sa formation politique « ne présentera pas de candidat aux prochaines élections présidentielles » dans le but de faciliter la candidature d’un candidat du consensus qui devra présider la période de transition lors des cinq prochaines années.
M. Makri à toutefois posé comme condition au retrait de son parti des élections que ce dernier soit partie prenante dans le processus de sélection de la personnalité consensuelle.
Estimant que les élections présidentielles ne pourront se tenir avant la fin de l’année prochaine, Makri à indiqué que son parti « comprend la nécessité de rester dans le cadre constitutionnel mais sans zèle » car, selon lui, « on est sortis de ce cadre en reportant les élections présidentielles ».
« Depuis l’ère Nahnah, nous appelons à démilitariser la vie politique. Nous n’accepterons pas le contrôle des militaires sur la classe politique ni qu’ils fabriquent les présidents », a poursuivi Makri. Il a également mis en garde contre des parties qui veulent « se retourner contre l’armée en utilisant des slogans démocratiques dans le but de prendre le contrôle de l’institution militaire qui a été prise en otage pendant de nombreuses années ».
Le président du MSP voit également que la sortie de crise commence par « le départ des B » et ce, pour deux raisons. La première est « l’affirmation du respect de la volonté du peuple » et la seconde est que « le changement du président est une garantie contre la fraude électorale ».