Le soutien de l’État à la presse “n’est pas suspendu”, mais ne “sera plus comme avant”, a affirmé ce dimanche 24 décembre le ministre de la Communication, Djamel Kaouane cité par l’agence officielle.
Invité au Forum du quotidien Ouest Tribune, le ministre a indiqué que le soutien de l’État à la presse “n’est pas suspendu mais ne sera plus comme avant et ce, en raison de la crise économique qui a touché le pays et les différents secteurs”.
Le soutien de l’État à la presse “ne sera pas suspendu. C’est le cas également pour la publicité publique dont a toujours bénéficié la presse”, a indiqué Djamel Kaouane, ajoutant que sans ce soutien permanent de l’État de nombreux journaux auraient cessé de paraître.
“Nous ne faisons aucune distinction entre presse publique et presse privée. Les pouvoirs publics ont soutenu la presse ainsi que la création de titres privés. Cette dernière a vu le jour dans les années 1990 grâce à la contribution et à l’aide de l’État qui a octroyé de nombreux avantages comme les exonérations fiscales et parafiscales, l’attribution de locaux, le versement d’avances salariales et l’octroi d’espaces publicitaires”, a rappelé le ministre.
Il a également signalé l’existence d’un fonds de soutien à la presse en cours de constitution, “mais, il n’est qu’un outil de soutien”, a-t-il ajouté, soulignant que le responsable de la gestion d’un journal est son propriétaire ainsi que le personnel. “L’État ne peut être considéré responsable de l’essor ou de l’échec et de la fermeture d’un journal”.
Djamel Kaouane a également rappelé que le soutien à l’impression n’a pas changé depuis les années 90 du siècle dernier. C’est un soutien indirect à la presse, selon lui.