Dans le secteur automobile algérien, les annonces se sont enchaînées à un rythme effréné durant tout le mois d’octobre dernier.
On peut citer l’autorisation d’importation des véhicules de moins de trois ans, le retour à l’importation des véhicules neufs, la reprise de l’activité de l’usine Renault en Algérie ou encore l’arrivée dans le pays du groupe Stellantis, via sa marque Fiat.
Depuis l’annonce de ces différentes mesures, les Algériens attendent avec impatience leur mise en application. Ils espèrent qu’elles permettront de faire baisser les prix des véhicules qui sont devenus hors de portée ces dernières années, en raison du blocage des importations et de l’arrêt des usines d’assemblage.
À ce sujet, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar, se veut rassurant. Les prix des véhicules qui seront assemblés en Algérie seront « raisonnables », a-t-il assuré ce lundi 14 novembre.
« Les prix vont baisser »
“Les prix vont baisser. Le marché vit actuellement une situation particulière. Cela fait plus de quatre ans que nous n’avons pas importé de véhicules“, a-t-il tout d’abord déclaré ce lundi 14 novembre au cours d’un point presse.
Avant de souligner qu’une fois les mesures mises en application, les prix des véhicules sur le marché automobile, obéiront à la loi de l’offre et de la demande.
“Quand il y aura à nouveau une offre sur le marché, bien entendu que les prix vont baisser. Les voitures seront proposées à leurs prix réels“, a-t-il promis
Les prix des véhicules vont « baisser du fait de la production locale des intrants de ces véhicules à partir des matières premières et de matériaux transformés par des entreprise publiques et privées, tout en intégrant les start-up et les micro-entreprises dans cette activité, soutenus par des entreprises internationales“, a-t-il dit.
Selon lui, il n’y a aucun doute à avoir ; l’année 2023 sera celle de l’automobile en Algérie.
“L’année 2023 sera l’année du lancement officiel de la production de véhicules en Algérie“, a-t-il affirmé.
Selon le gouvernement, la première voiture Fiat assemblée en Algérie sortira de l’usine en décembre 2023. En attendant le lancement de cette usine, les Algériens attendent la publication du cahier des charges relatif à l’importation des véhicules neufs.
Le 23 octobre, le président Abdelmadhid Tebboune a demandé au gouvernement de publier le document dans un délai d’une semaine. Mais trois semaines après, le cahier des charges n’est toujours pas publié.