Le ministère du Commerce entend mettre un terme dans un délai ne dépassant pas “une semaine” au problème de spéculation sur le prix du lait en sachet, produit soutenu par l’État, a assuré mardi à partir de Blida Kamel Rezig, premier responsable de ce département ministériel.
“Nous accordons un intérêt suprême à l’élimination du problème de spéculation sur le prix du lait en sachet, soutenu par l’État, dont la note est payée par le citoyen modeste”, a indiqué Kamel Rezig à la presse, en marge de l’ouverture d’une Journée d’études sur la Loi de finances 2020, assurant que le problème sera éliminé “en une semaine”, rapporte l’agence officielle.
“Dans une première étape, nous avons préféré adopter la méthode de sensibilisation envers certains commerçants qui procèdent délibérément au relèvement du prix du sachet de lait dont le prix est soutenu (par l’État)”, a précisé le ministre, assurant que des “instructions ont été données à tous les directeurs du commerce des wilayas en vue d’appliquer les sanctions à l’encontre des contrevenants, dans la 2ème étape de l’opération”, a-t-il fait savoir.
Et de poursuivre “nous ne tolérerons aucune infraction au prix du lait pasteurisé en sachet dont le prix est fixé à 25 DA le litre, à partir de la semaine prochaine”, a averti le ministre du Commerce.
M. Rezig a lancé, à travers son site électronique, un appel à tous les citoyens en vue de “dénoncer tout commerçant vendant le lait en sachet à un prix au dessus de 25 DA”. Signalant, en outre, l’intensification des patrouilles de contrôle aux premières heures de la matinée, en vue de constater de visu les “dépassements de certains commerçants”, considérés, selon le ministre, “comme des victimes de certains distributeurs”, a-t-il estimé.
Sur un autre plan, le ministre du Commerce a assuré que “les quantités de lait produites actuellement couvrent les besoins nationaux”, selon les informations parvenues à ses services, a-t-il dit, affirmant, néanmoins, que son département ministériel “n’hésitera pas, en coordination avec le ministère de l’Agriculture, à la prise des mesures nécessaires pour le relèvement du volume de production actuelle, si un manque est enregistré”, a-t-il souligné.