Le coronavirus a fait vendredi sa première victime en Italie où les autorités ont décidé de fermer les lieux publics dans onze villes du nord du pays.

La victime est un homme âgé de 78 ans qui était hospitalisé dans la ville de Padoue, en Vénétie dans le nord de l’Italie, depuis 21 jours a précisé l’agence italienne Ansa. C’est le décès d’un Européen, contaminé par le virus, précise Francetvinfo.

Avec quinze malades enregistrés, l’Italie où souffle un vent de panique en raison de la propagation du virus, est le pays le plus touché en Europe, par cette épidémie qui a fait 109 décès supplémentaires vendredi 21 février en Chine, selon les autorités sanitaires chinoises.

Au total, 2345 décès et 76.288 personnes ont été diagnostiquées porteuses du virus depuis l’apparition du coronavirus dans l’ex-Empire du milieu, foyer de l’épidémie.

Plus inquiétant, le virus continue de se propager en dehors de la Chine, notamment en Corée du Sud, qui a fait état samedi de 142 nouveaux cas de contamination, portant le total à 346. La plupart des personnes touchées se trouvent à Daegu, ville de 2,5 millions d’habitants, où un «événement de super propagation » s’est produit dans une église, selon les autorités, rapporte « Le Figaro ».

Alors qu’un premier cas a été enregistré au Liban, cette propagation du virus en dehors de la Chine fait craindre le pire. Le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a tiré la sonnette d’alarme. « Au moment où nous parlons, nous sommes encore dans une phase où il est possible de contenir l’épidémie ». Mais la « fenêtre de tir se rétrécit », a-t-il averti, selon la chaîne russe RT.

Autre motif d’inquiétude pour l’OMS : l’apparition de cas en dehors de Chine « sans lien épidémiologique clair, tels que les antécédents de voyage et les contacts avec un cas confirmé.