Sport

Qatar, Brest… : Youcef Belaili contre-attaque

Youcef Belaili, qui peine à nouveau à la croisée des chemins, contre-attaque et dénonce les attaques dont il fait l’objet depuis son divorce avec Brest.

Dans un communiqué publié dimanche soir sur le site de la Fédération algérienne de football (FAF), l’international algérien a répondu aux rumeurs sur les dérapages qu’il aurait commis en France.

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D’emblée, Youcef Belaili calme le jeu en affirmant que sa carrière pourtant hachée suit un chemin normal. « Ce n’est pas la première fois que ma carrière connaisse un changement de trajectoire, sachant que c’est le propre de tout footballeur », relativise-t-il.

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Youcef Belaili entre ensuite dans le vif du sujet, en estimant que sa séparation avec le Stade Brestois est « intervenue dans un cadre tout à fait normal » et dans le « respect du cadre contractuel ». Dans la foulée, il accuse certains sans les nomer d’avoir voulu « salir » son image en « l’accusant d’actes répréhensibles » qui dit avoir « battu en brèche, preuves à l’appui ».

Ensuite, l’international algérien aborde son passé avec le Qatar, en accusant les mêmes d’avoir « tenté de le discréditer » avec son club dans l’émirat gazier et « l’opinion qatarie ».

Belaili exprime son respect et sa gratitude au Qatar

« En effet, après avoir déformé, il y a quelques mois, mes paroles pour se discréditer aux yeux de cette même opinion, voilà que certains en profitent encore une fois en m’attribuant d’autres déclarations en réponse, soi-disant, à des attaques de la presse qatarie », poursuit Youcef Belaili qui fait référence à ses propos polémiques qu’il a tenus lors du match amical Algérie – Iran à Doha en juin dernier, quand il a dit que « l’argent du Qatar lui manquait ».

Youcef Belaili apporte un « démenti cinglant à toutes ces rumeurs colportées » à son encontre ainsi qu’à « toutes les déclarations mensongères qu’on veut m’attribuer ».

Youcef Belaili affirme qu’il a eu « toujours du respect » aux clubs où il a évolué, à leurs supporters ainsi qu’à leurs dirigeants. « Il en est de même pour le peuple qatari à qui je voue également respect et gratitude pour l’accueil chaleureux et l’intérêt dont j’ai toujours bénéficié ».

 Cette mise au point de Belaili survient après l’échec de tentative de relancer sa carrière en club en s’engageant en février dernier avec Brest.

La lueur d’espoir qui a transpiré l’épais brouillard qui s’amoncelait dans le ciel de l’international algérien s’est éteinte, relançant la polémique sur l’avenir de ce joueur.

Après un départ tonitruant du Qatar SC en pleine Coupe arabe des nations en décembre dernier, Youcef Belaili est à nouveau dos au mur. À ces deux échecs en clubs s’ajoutent les éliminations amères au premier tour de la CAN 2021 et en barrages du Mondial 2022.

Youcef Belaili est l’enfant terrible du football algérien à la carrière sinueuse, ponctuée par de graves dérapages comme sa suspension pour consommation de cocaïne, et quelques étincelles, avec le sacre africain avec les Verts en 2019 en Égypte.

Un véritable gâchis pour celui qui aurait pu devenir un grand joueur dans un club de haut niveau. De l’avis du sélectionneur national Djamel Belmadi, Belaili aurait pu jouer au FC Barcelone ou l’Atletico Madrid, s’il avait juste la discipline de Aissa Mandi, un exemple en matière de gestion de carrière.

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