L’Algérie a été classée à la 66e place mondiale et à la 7e place africaine pour sa qualité de l’Internet, dans « The Inclusive Internet Index ».
Le classement indépendant a été commandé par Facebook et The Economist Intelligence Unit, une entreprise indépendante spécialisée en conseils et prévisions. Il prend en compte plusieurs paramètres dont la disponibilité des connexions internet et la qualité des infrastructures, le coût de l’accès à Internet pour les usagers, la pertinence, c’est-à-dire l’existence de contenu local en langues nationales ainsi que les politiques publique de soutien au développement de l’Internet et sa perception et utilisation par les populations.
« Sur les 24 pays africains, l’Algérie se classe 7e grâce à une disponibilité et une accessibilité économique relativement élevées avec des améliorations conséquentes de son réseau durant les dernières années », commentent les auteurs de l’index sur le site de l’organisation.
Toutefois, l’absence de contenu local et l’inconsistance de l’environnement politique sont des points faibles qui ont plombé le classement de l’Algérie et l’ont classée « 66e sur les 86 pays que comporte le classement, proche de la dernière place dans la classe supérieure des pays à revenus moyens », détaillent les auteurs du classement.
À titre de comparaison, le Maroc est classé 53e mondial et 2e africain, loin devant l’Algérie, grâce à un environnement politique et législatif plus favorable à l’essor de l’Internet et à une plus grande richesse en contenu local. La Tunisie, quant à elle, est absente du classement.
L’Afrique reste à la traîne, sur les 20 derniers pays du classement, seulement 2 ne sont pas africains, alors que le haut du classement est monopolisé par les pays européens et américains avec, en première place, la Suède.