Politique

Quand le président égyptien critique les manifestations en Algérie

Abdel Fattah al-Sissi est un dictateur sanguinaire qui dirige l’Égypte d’une main de fer. Depuis 2014, l’opposition est violemment réprimée dans son pays. Les ONG de défense des droits de l’Homme dressent régulièrement un tableau des plus sombres de la situation dans ce pays : torture, exécutions extrajudiciaires…La liberté de la presse est réduite à sa plus simple expression : tous les médias critiques ont été fermés et plusieurs journalistes emprisonnés.

Alors quand un vent de liberté souffle sur des pays de la région, le président égyptien montre des signes d’inquiétudes. Ce lundi, Abdel Fattah al-Sissi a mis en garde aujourd’hui contre les risques que posent, selon lui, les manifestations dans des États de la région, rapporte l’agence AFP.

“Actuellement, dans des États de notre région, les gens parlent de la situation économique et des conditions (de vie), et ainsi, ils gâchent leur pays, le conduisent à sa perte”, a déclaré Abdel Fattah al-Sissi Sissi lors d’une allocution télévisée sans citer les noms des États en question. Mais l’allusion à l’Algérie et au Soudan ne fait aucun doute. “Tout cela a un prix”, a-t-il prévenu, ajoutant que “le peuple, les jeunes enfants et les générations futures vont payer ce prix-là, celui de l’absence de stabilité”.

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