Les plages algériennes n’en finissent pas de susciter la polémique. Chaque année, un nouveau phénomène vient empoisonner la vie des estivants. En plus de la saleté, des parkings sauvages et des incivilités de tout genre, cette saison, les baigneurs ont « inventé » un nouveau concept : se baigner à côté de leurs voitures.
Sur les réseaux sociaux, les internautes partagent des photos de camions et de voitures garés directement sur le sable, parfois même dans les eaux déjà polluées des plages. En toute impunité, les estivants amènent leurs voitures jusqu’au bord de l’eau, transformant la plage en une vaste aire de stationnement.
À ce phénomène apparu cette année s’ajoute l’état catastrophique des plages. À Tichy (est de Béjaïa), des murs en dur ont été érigés sur la plage. À Aïn Taya (est d’Alger), des eaux usées sont rejetées directement dans la mer.
Et pourtant, le 19 juin, le ministre de l’Intérieur, Nourredine Bedoui, avait menacé de sanctionner les responsables défaillants dans l’application de la Loi. « Il faut appliquer la loi avec rigueur et sans défection aucune contre les escrocs et autres bandes qui squattent les plages et obligent les estivants à débourser de l’argent pour y avoir accès« , a-t-il demandé, lors d’une visite à Tipaza, a rapporté l’agence officielle.
Sur le terrain, malgré le déploiement des services de sécurité, certains font ce qu’ils veulent et les estivants continuent de nager dans des plages sales où règnent l’anarchie et l’impunité.