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Rachid Nekkaz sème la pagaille aux hôpitaux de Genève

Rachid Nekkaz sème la pagaille aux hôpitaux de Genève

La Suisse est un pays réputé pour son calme et les Suisses ne sont pas habitués à beaucoup d’agitation, surtout à proximité d’un grand hôpital. Ce vendredi matin, Rachid Nekkaz a provoqué la stupeur des médias locaux.

« Un candidat à la présidentielle en Algérie sème la zizanie devant les HUG », écrit La Tribune de Genève. « Bouteflika aux HUG: chaos à cause d’un opposant », renchérit Le Matin de Genève.

Ce vendredi, alors les Algériens manifestant massivement contre le cinquième mandat, l’ex-candidat à la candidature (elle s’est fait remplacé par son cousin qui porte le même nom) s’est rendu à Genève pour voir « comment va le président Bouteflika ».

Comme il a annoncé sa venue la veille sur sa page Facebook et lors d’une interview sur Europe 1, des dizaines d’Algériens l’attendaient sur place. Il commence par un échange en arabe algérien avec ses compatriotes, puis improvise un point de presse avec de grands médias internationaux.

Mais c’est la dernière séquence de ce déplacement qui a suscité le plus la stupéfaction à Genève. Elle est relatée par La Tribune de Genève :

« Il se dirige rapidement vers l’hôpital, prend de court la police, pourtant très nombreuse. Et passe la porte de l’accueil. Les autorités l’arrêtent à ce moment, elles l’auraient plaqué contre un mur, menotté et il aurait crié. Non pas de douleur, mais pour le spectacle. Entre-temps, des policiers lourdement armés ont bloqué le passage devant les HUG pour empêcher les autres manifestants de pénétrer dans l’enceinte ».

Sur cette vidéo, on voit l’arrivée de Nekkaz à l’accueil de l’hôpital. Mais les images ne montrent pas la suite des événements.

En milieu d’après-midi, la police a confirmé l’interpellation de l’ancien candidat. « Je vous confirme l’interpellation de M. Nekkaz qui est actuellement auditionné dans les locaux de la police puisqu’il fait l’objet d’une plainte pour violation de domicile », a déclaré la porte-parole de la police genevoise, expliquant qu’il avait pénétré dans l’hôpital «alors qu’on lui avait dit ne pas le faire ».  

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