Tout ça pour ça. On s’attendait à des sanctions plus sévères au vu des réactions suscitées par les chants racistes ayant ciblé l’international algérien Youcef Belaili lors d’un match de championnat de France.
Le 20 février, Youcef Belaili participait à son troisième match avec sa nouvelle équipe du Stade Brestois qu’il a rejoint cet hiver. Brest jouait face au Stade de Reims pour le compte de la 25e journée de Ligue 1.
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L’Algérien a raté un penalty pendant la rencontre qui se terminera sur le score de 1-1. Après ce fait de jeu, Belaili est pris à partie par une frange du public et des chants racistes ont fusé des tribunes.
« On est en France, one, two, three, rentre dans ton pays », ont notamment scandé certains supporters.
L’international algérien a été très affecté par ces attaques que plusieurs parties ont condamnées, comme les deux clubs qui joueront plus tard avec un slogan contre le racisme.
« Fermeture d’une tribune du stade »
La Fédération algérienne de football (FAF) a aussi réagi en condamnant « vigoureusement ces attitudes rétrogrades et d’un autre temps qui vont à l’encontre des vertus du sport et du fair-play ».
La ligue professionnelle française (LFP) a également réagi en décidant d’ouvrir une enquête et de mettre le dossier en instruction.
Celle-ci est achevée et la commission de discipline de la LFP a pu statuer. Néanmoins, la sanction prononcée s’apparente à un tir à blanc et n’est pas à la mesure de la gravité du dérapage.
La LFP a décidé de suspendre une tribune du stade de Reims pour un match, et avec sursis.
« Après lecture du rapport d’instruction en présence des deux clubs, la Commission prononce une fermeture pour un match avec sursis du bloc 14 de la tribune Meano du stade Auguste Delaune », annonce la LFP sur son site internet. Pas sûr qu’une telle indulgence puisse contribuer à lutter contre le racisme dans les stades français.
