Politique

RAJ se dit victime d’un « acharnement du pouvoir »

L’association RAJ a dénoncé, ce samedi 5 octobre, ce qu’elle qualifie d’« acharnement du pouvoir », au lendemain de l’arrestation et du placement en garde à vue de cinq de ses militants à Alger.

« La 33e semaine de mobilisation populaire pour le changement démocratique et pacifique du régime en Algérie était l’occasion pour le pouvoir nihiliste de faire de l’association RAJ une cible privilégiée et la chasse à ses militants.es une priorité », écrit RAJ dans un communiqué.

« Alors que les manifestants.es rentraient chez eux dans le calme, des militants du RAJ ont était interpellés par des agents en civile dans des lieux publics de la capitale. Il s’agit des militants de RAJ Aissous Massinissa, Djalal Mokrani, Kamel Ouldouali et Hakim Addad membre fondateur du RAJ et coordinateur de CSVM-22FEV ainsi que Bouider Ahmed militant du FFS. Ils ont été conduits vers la brigade de la gendarmerie nationale à Bab Jdid avant leur comparution devant le procureur de la république ce dimanche 6 octobre », rappelle l’association.

« Le RAJ a prévu le dépôt d’une gerbe de fleur ce vendredi à partir de 14h à la mémoire des martyrs d’octobre 88 à la place des martyrs « sahat chouhada », malheureusement la placette a été entièrement encerclée et bouclée par les services de sécurité en tenue et par des agents en civil. Plusieurs militants associatif et politique, dont le membre de RAJ, Mokrane Guettal, ont été embarqués avant d’être relâchés », poursuit-il.

« Ces faits et cette chasse aux militants de RAJ confirment l’existence d’un acharnement du pouvoir réel contre l’association pour la faire taire dans ces moments historiques que vit l’Algérie », affirme RAJ.

« Ni les compagnes d’intimidations, d’harcèlement et d’arrestations ne pourront affaiblir ou déstabiliser notre détermination et notre engagement pour une Algérie libre et démocratique, pour un Etat des droits et des libertés », conclut l’association.

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