Très riche et très variée, la cuisine algérienne a autant de saveurs que le pays en compte de régions. Une évidence dont on se rend compte lorsque vient le très attendu mois de Ramadan.

Après des heures de jeûne, quel plaisir de s’asseoir autour d’un repas exquis aux milles saveurs ! Mais si certains mets sont indissociables des tables algériennes durant le reste de l’année, d’autres disparaissent complètement et on ne les retrouve qu’après trente jours de jeûne.

Le roi de la table algérienne absent du repas de Ramadan 

Qui dit mois spécial, dit aliments spéciaux, cela pourrait expliquer pourquoi le couscous, plat populaire préféré des Algériens, ne figure pas à la carte du ftour, mais ce n’est pas tant la raison.

Bien qu’il soit riche en sucres lents, en fibres et en vitamines, l’emblématique et traditionnel couscous disparaît des tables algériennes pour céder la place aux innombrables autres plats et mets issus du savoir-faire culinaire algérien.

Certaines personnes trouvent le couscous trop lourd après une longue journée de jeûne, d’autres ne sont pas totalement rassasiés, car oui, un bon couscous vous fait vous sentir repu, mais le sentiment ne dure que très peu, et vous avez rapidement faim par la suite. Une sensation que l’on n’a pas envie de retrouver après une privation de plusieurs heures.

Le couscous n’est cependant pas totalement absent des tables ramadanesques. Nombre d’Algériens le retrouvent volontiers au moment du shour, le repas de l’aube qui permet de faire le plein d’énergie pour la journée.

Là, il ne s’agit plus de couscous mais de mesfouf, soit de la semoule cuite à la vapeur, agrémentée de petits pois, de raisins secs, de cerneaux de noix ou de beurre, parfumée d’huile d’olive ou de beurre.

Même durant le Ramadan, le couscous n’est jamais bien loin ! 

Le couscous n’est pas totalement absent de la table du soir. Il revient généralement, en tant que plat d’honneur, pour le repas du 14e jour de jeûne, qui marque la mi- mois de Ramadan, ainsi que pour le repas du 26e jour, qui célèbre la Nuit du Destin.

On le retrouve également pour le déjeuner ou le dîner du jour de l’Aïd el-Fitr, soit le premier jour après les 30 jours de jeûne.

D’autres plats emblématiques, à base de pâtes, sont absents des repas des Algériens tout au long du mois de Ramadhan et reviennent occasionnellement, comme le couscous, pour trôner sur les tables.

Suivant les régions, cela peut être de la rechta, de la chakhchoukha, de la trida, et bien d’autres. Les pâtes alimentaires types italiennes sont également évitées durant le mois. De même que la nourriture fast food, qu’on remplace avec plaisir par des plats traditionnels, conviviaux et réconfortants.