La Grande mosquée d’Alger (Djamaâ Djazair) ne sera pas ouverte aux prières des Tarawih durant le Ramadan en raison de la pandémie de Covid-19, a annoncé samedi 10 avril, la wilaya d’Alger dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

Cette décision entre dans le cadre des mesures sanitaires pour limiter la propagation de la Covid-19, précise la même source. La Grande mosquée d’Alger sise au quartier Mohammedia en face de la baie d’Alger sera également fermée pour la prière d’Al Isha, ajoute encore la wilaya d’Alger qui précise que les quatre autres prières peuvent être accomplies.

« Pour veiller à la sécurité de nos concitoyens, le wali d’Alger informe que la mosquée « Djamaâ DJazair » restera ouverte pour les prières à l’exception de la prière d’Al icha et des tarawih. Cette mesure entre dans le cadre de la prévention contre l’épidémie de Covid et pour limiter sa propagation dans le souci de protéger la santé des citoyens », lit-on dans le communiqué de la wilaya d’Alger.

Le wali d’Alger annonce d’autre part l’autorisation d’accomplir les cinq prières, la prière du vendredi et les tarawih dans les mosquées ouvertes, suivant les recommandations de la commission des fetwa du ministère des Affaires religieuses.

Ladite commission a annoncé, le 31 mars dernier, l’ouverture sous conditions des mosquées pour l’accomplissement de la prière surérogatoire des Tarawih durant le Ramadan.

Les mosquées concernées « seront ouvertes pour l’accomplissement de la prière d’El Icha 15 minutes avant l’appel à la prière et fermées 15 minutes après l’accomplissement de la prière des tarawih », souligne la même source, précisant que « la prière d’El Icha sera accomplie immédiatement après l’appel à la prière. »

La commission a insisté, en outre, sur l’impératif de respecter une distanciation physique de 1,5 m entre les fidèles, appelant les Imams « à alléger la prière des Tarawih, en optant pour la lecture d’un seul hizb du coran par nuit, à condition de ne pas dépasser 30 mn ». Durant le Ramadan 2020, les mosquées de la République sont restées fermées pendant le mois de carême alors que l’épidémie était à son apogée. Une première.