Société

Ramadan : les prix continuent de flamber sur les marchés

Au quatrième jour du ramadan, les prix des fruits et légumes restent à un niveau élevé. Ce dimanche matin, au marché Rédha Houhou « ex-Clauzel », les prix affichés par les vendeurs de fruits et légumes restent à des niveaux élevés malgré quelques baisses constatées sur certains produits.

La courgette est cédée à 120 DA contre 150 DA il y a deux jours. La carotte est à 80 DA (contre 100 DA), le piment à 100 DA (contre 120 DA) et l’aubergine à 100 DA (contre 120 DA). Mais plusieurs autres légumes restent inaccessibles. Sur les étals, c’est toujours la flambée pour la tomate et la laitue affichées à 160 DA. Idem pour les haricots verts qui sont proposés à 300 DA, alors que les petits pois et le concombre sont vendus à 100 DA et la betterave et le fenouil à 120 DA, soit pratiquement le même prix qu’il y a deux jours. La pomme de terre, très consommée par les Algériens en ce mois sacré, est quant à elle toujours proposée à 70 DA.

Du côté des viandes, le prix ne descend pas sous la barre de 1.250 dinars, voire 1.300 Da le kg pour la viande d’agneau et 1.190 pour la viande bovine, soit également le même prix qu’il y a deux jours. Le prix du poulet est resté lui aussi stable, soit 350 DA. Les prix des fruits n’ont, eux aussi, pas échappé à cette flambée qui perdure puisque la banane, la pêche et la fraise sont proposées ce matin à 220 DA le Kg et les dattes à 580 DA le Kg.

À quoi est due cette flambée ? Les vendeurs sont unanimes à affirmer que la question des prix les dépassait déplorant le manque d’organisation dans les marchés de gros. « Il vous donne une caisse bien garnie à prendre ou à laisser », explique Sadek vendeur de légumes au marché Rédha Houhou. « Avant, il y avait les mandataires et les produits sont vendus à des prix compétitifs, selon qu’ils soient de premier au de deuxième choix », poursuit Sadek qui est dans le métier depuis plus de 25 ans.

Pourtant, les produits sont disponibles en grande quantité de l’aveu même du premier responsable du secteur. « Les produits sont disponibles en quantités suffisantes et une hausse des prix sera injustifiée en ce mois sacré », a déclaré Saïd Djellab, ministre du Commerce, il y a à peine une semaine. « Les producteurs se sont engagés à assurer la marchandise à des prix raisonnables et les inspecteurs du ministère du Commerce veilleront au respect de cet engagement sur le terrain », a-t-il ajouté.

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