L’Algérie a réagi ce mardi 19 juillet par la voix du ministre des Affaires étrangères au rapport du département d’Etat américain sur la traite des personnes dans le monde.
Ramtane Lamamra a pris « note avec satisfaction » de ce rapport qui situe l’Algérie dans la catégorie « Tier 2 ». Pour le chef de la diplomatie algérienne, ce classement signifie que la partie algérienne a « dûment satisfait à ses obligations. »
« Ce classement, qui constitue un témoignage bienvenu, rectifie celui de 2021 et reconnaît les efforts consentis par l’Algérie depuis plusieurs années pour contrer ce crime, tant sur le plan juridique et normatif que sur le plan institutionnel », a poursuivi Ramtane Lamamra, cité dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Lamamra a rappelé que la ratification par l’Algérie de « tous les instruments internationaux y afférents, notamment la Convention des Nations-Unies contre la criminalité transnationale organisée – dite Convention de Palerme – et son Protocole additionnel visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants. »
Il a également indiqué que le Comité national de prévention et de lutte contre la traite des personnes dont l’Algérie est doté en 2016, a « adopté son plan d’action 2022-2024 qui prévoit une série d’activités en matière de prévention, de poursuite, de protection des victimes et de développement de partenariats nationaux et internationaux. »
Poursuivant, Ramtane Lamamra annonce qu’un projet de loi sur la prévention et la lutte contre la traite des personnes est en « phase de finalisation » et son « processus d’approbation parlementaire sera mené avec la diligence voulue. »
Le chef de la diplomatie algérienne affirme que ces « mesures s’inscrivent dans le cadre de la politique et des stratégies nationales en matière de prévention et de lutte contre le crime organisé et la promotion des droits de l’homme, à travers une action concertée et coordonnée entre les différents acteurs nationaux et les représentants de la société civile algérienne, ainsi qu’avec les partenaires internationaux de l’Algérie. »