Est-ce vraiment le moment pour lancer une telle rumeur, si c’en est une, ou d’évoquer la question s’il y a du vrai dans les contacts qu’on prête à la Fédération algérienne de football (FAF) avec l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, Raymond Domenech ?
Pas de panique, il ne s’agit pas de remplacer Djamel Belmadi, qui a fait un travail presque parfait et qui s’apprête à jouer avec la sélection algérienne les barrages des éliminatoires du Mondial 2022 face au Cameroun. Ce sera dans un peu plus d’un mois, fin mars.
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La folle rumeur qui court même les rédactions sportives depuis dimanche envoie le technicien français comme directeur technique national de l’Algérie, en remplacement de Ameur Chafik, relevé de ses fonctions il y a quelques jours. Faut-il y accorder du crédit ?
Avant de sortir par la petite porte suite au fiasco des Bleus au Mondial 2010, Raymond Domenech avait hissé l’équipe de France jusqu’en finale du mondial précédent, que les coéquipiers de Zinedine Zidane avaient perdue aux tirs au but face à l’Italie.
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Il a surtout été membre de la DTN française et pendant longtemps sélectionneur des espoirs où il a travaillé aux côtés de son ami Aimé Jacquet, champion du monde 1998. En club, il a connu quelques expériences, sans trop de succès. La dernière en date a pris fin au bout de d’un mois et demi seulement, lorsqu’il a été licencié par le FC Nantes pour insuffisance de résultats.
Bruits de couloirs…
Dans son CV, une ligne particulièrement plaide pour sa nomination. Il a été DTN en France, la meilleure école au monde du moment. Pour le reste, il est franchement difficile de voir la FAF opter pour un technicien de 70 ans pour une mission qui ne peut se projeter que sur le long terme.
Aussi compétent et expérimenté soit-il sur le plan technique, Domenech traîne toujours le poids de son échec au Mondial 2010 et toutes les polémiques qui ont suivi l’élimination des Bleus dès le premier tour.
En France, il n’a été engagé qu’une seule fois après cet épisode, pour être licencié moins de 2 mois après. C’était au FC Nantes entre décembre 2020 et février 2021.
Aussi, s’il vient travailler en Algérie, ce ne sera pas pour des prunes et la FAF aura du mal à convaincre de l’opportunité d’une telle dépense.
D’ailleurs, les premiers démentis n’ont pas tardé à tomber. Le site spécialisé DZ Foot a contacté des proches de Domenech et en a conclu qu’il n’y a rien de concret.
« Les rumeurs sur l’arrivée de Raymond Domenech ne dépasseront pas ce stade. Effectivement, des bruits de couloir qui ont circulé autour de son profil pour la DTN. Rien de concret selon des sources proches de l’ancien sélectionneur de l’@equipedefrance », a écrit le journal en ligne sur Twitter.
Insuffisant toutefois pour tordre le cou à la rumeur en l’absence d’un éclaircissement de la fédération. En attendant, l’option Domenech est annoncée comme une piste plausible par de nombreux titres réputés sérieux de la presse sportive, dont la Gazette du Fennec. C’est ce qui, sans doute, lui donne de la consistance.
