« La JSK, nous n’avons jamais cessé de l’aider et nous l’aidons toujours. Nous sommes prêts à l’aider encore et à l’accompagner s’il y a des gestionnaires de qualité ». C’est en ces termes que le patron de Cevital, Issad Rebrab a répondu, ce lundi matin, aux interrogations des étudiants de l’Université de Tizi-Ouzou qui lui demandaient s’il ne pouvait pas venir en aide au club phare de la ville, menacé de relégation.
Il faut dire que le nom de Rebrab a toujours été évoqué pour une éventuelle reprise du club kabyle. Mais jusque-là, l’homme le plus riche du pays a toujours éludé la question. Cette fois, en animant une conférence dans la ville des genêts, il ne pouvait pas y échapper. Il est sorti de son mutisme, mais c’est surtout sa dernière phrase qui est intéressante.
« Nous sommes prêts à l’aider encore et à l’accompagner s’il y a des gestionnaires de qualité », a-t-il déclaré. Est-ce à dire que la JSK n’est pas entre de bonnes mains actuellement ? C’est ce que l’on comprend à travers ces propos. Hannachi qui dirige le club sans partage depuis 1993 appréciera. Visiblement, Rebrab veut du changement à la tête de la JSK pour éventuellement s’engager à investir pleinement dans le club.
En tout cas, sa sortie médiatique est un désaveu à peine voilé pour l’actuelle équipe dirigeante de la JSK, à leur tête Moh Cherif Hannachi.