L’Algérie va recevoir d’ici demain vendredi 700 000 doses du vaccin russe contre la maladie à coronavirus Covid-19, indique ce jeudi le Dr Faouzi Derrar, directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, dans un entretien accordé à TSA.
« Nous avons un contrat pour la fourniture du vaccin russe Spoutnik V et en vertu de ce contrat, nous avons reçu et nous recevons aujourd’hui des doses de ce vaccin », fait savoir le Dr Derrar, précisant que l’Algérie devrait recevoir « 700 000 à 800 000 doses ».
« Nous espérons arriver au million de doses au mois de mars, ce qui sera très bien », estime le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie. « Nous allons œuvrer pour qu’en avril aussi nous aurons une cadence un peu plus élevée que celle du mois de mars pour atteindre un niveau de vaccination satisfaisant », souligne-t-il.
L’Algérie a lancé sa campagne de vaccination anti-Covid samedi 30 janvier, au lendemain de la réception de 50.000 doses du vaccin russe sur une commande globale d’un million d’unités. Elle a reçu également 50.000 doses du vaccin d’AstraZeneca lundi 1er février et 200.000 doses du vaccin Sinopharm en forme de don de la part de l’Etat chinois, mercredi 24 février.
L’Algérie ambitionne de vacciner 20 millions de personnes en 2021.
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Variant britannique : le Dr Derrar rassure
Le Dr Fawzi Derrar a par ailleurs partagé un message rassurant par rapport à l’arrivée du variant britannique du coronavirus. « Il n’y a pas lieu de s’inquiéter. L’essentiel, c’est de détecter les variants pour voir la capacité de diffusion et pour voir s’il y a un impact sur la dynamique épidémique », signale-t-il
« Depuis la découverte du premier cas, on voit que malgré tout, la situation reste stable. Mais il faut rester vigilant, surtout par rapport aux mesures barrières, parce que les variants peuvent aller très vite à n’importe quel moment », prévient le Dr Derrar.
« On a détecté huit cas, et ce qui est sûr c’est qu’il y aura des cas qui seront communiqués par l’Institut dans les prochaines heures et prochains jours. Ces cas vont acter qu’il y a une diffusion de ce variant britannique, ce qui n’est pas surprenant parce qu’il a une capacité de diffusion », signale-t-il en outre, rappelant que la prévention est le meilleur moyen de lutter contre l’épidémie.
« L’essentiel c’est les mesures barrières. Nous appelons à la vigilance de la population aux mesures de distanciation et aux mesures barrières parce qu’il faut absolument qu’il ne puisse pas se diffuser pour lui empêcher d’avoir son pouvoir de transmissibilité qui est connu », préconise le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie.
« La primauté est vers les mesures barrières car le variant peut donner une autre allure à l’épidémie si on n’est pas vigilant », met en garde le Dr Derrar.
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