Politique

Référendum du 1er novembre : le parti de Djaballah appelle à voter « non »

En Algérie, les partis islamistes vont se présenter en ordre dispersé au référendum du 1er novembre prochain sur la révision constitutionnelle. Après le MSP qui a appelé samedi dernier à aller voter « non », et le PLJ qui a demandé mercredi à ses militants et aux Algériens de participer massivement en votant « oui », c’est au tour du Parti de la justice et du développement (PJD) de trancher la question de sa participation à ce référendum.

Réuni ce vendredi 2 octobre, le Conseil consultatif du parti d’Abdallah Djaballah a décidé de rejeter le projet de révision constitutionnel, en appelant le peuple algérien à voter « non ».

Lors de cette rencontre, Djaballah a estimé que ce projet ne répondait pas aux aspirations du peuple algérien qui les a exprimées lors de la révolution du 22 février 2019.

« Cette constitution n’est pas venue pour satisfaire les revendications du peuple », a-t-il dit, en estimant que ce projet « n’est pas consensuel. » « C’est une constitution qui a été élaborée par le courant laïc radical », a-t-il estimé.

 « C’est une laïcité à la française, qui est extrémiste », a assené Djaballah, en ajoutant que cette constitution prive le peuple du contrôle de ses dirigeants. « Ils ont mis deux langues officielles (arabe et tamazight) alors que dans tous les pays du monde, il y a une seule langue », critique encore le chef islamiste, ce qui constitue selon lui, une menace à l’unité nationale.

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