La rencontre des partis de l’opposition s’est ouverte cet après-midi à Alger, au siège du Mouvement pour la justice et le développement, dont le président, Abdellah Djaballah, est l’auteur de cette initiative.

La rencontre a commencé en présence de plusieurs figures de l’opposition, dont Ali Benflis mais en l’absence de Louisa Hanoune et des candidats indépendants à l’élection présidentielle comme Rachid Nekkaz, Tahar Missoum et Ghani Mahdi. Les absents « ont des excuses », a commenté Djaballah lors de son allocution d’ouverture des débats qui se déroulent jusqu’à présent à huis-clos.

Avant l’entame des travaux de la rencontre, Abdallah Djaballah a appelé les partis et personnalités de l’opposition à « dépasser les divergences et à adopter une position politique commune concernant les manifestations pacifiques contre le cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika ».

« Dire non au cinquième mandat veut dire oui à la légitimité », a dit Djaballah dans son discours d’ouverture. Il a également insisté sur la nécessité pour que « tous les leaders de la Nation, qu’ils soient présidents de partis, d’organisations ou de syndicats, historiens, journalistes ou universitaires reconnaissent et valorisent le changement survenu au niveau de la pensée et du mental du peuple algérien ».

Contrairement à la précédente réunion des partis de l’opposition qui s’est tenue le 20 février, toujours à l’initiative de Djaballah, la rencontre de ce samedi n’a pas comme ordre du jour de choisir un candidat consensuel de l’opposition mais de seulement discuter les derniers développements sur la scène politique dans ce contexte marqué par les manifestations pacifiques contre le cinquième mandat.